Suisse : bientôt un référendum sur la vape ?
À l’heure des restrictions en oeuvre à l’encontre de la vape, la Suisse fait figure d’exception. L’ARPV (Association Romande des Professionnels de la Vape) vient de déposer un référendum en faveur du vapotage. En un mois seulement, l’association suisse a recueilli plus des 5294 signatures requises pour pouvoir le proposer. Preuve que la vape reste appréciée par les consommateurs et nécessaire pour leur sevrage tabagique.
Par ce référendum, l’ARPV entend combattre une loi qui assimile la vape à d’autres produits de consommations dont le tabac et l’alcool. Elle espère ainsi faire la distinction, notamment entre les produits du tabac et ceux du vapotage. Elle s’appuie ainsi sur les études ayant déjà attesté des bienfaits de la vape par rapport à la cigarette traditionnelle.
Une première victoire pour la vape
Grâce aux signatures obtenues, l’ARPV a ainsi la confirmation que nombreux sont les consommateurs à encourager l’usage de la vape. Il faut dire que son intérêt et son efficacité pour le sevrage tabagique a largement été démontré. Un débat va donc pouvoir se ternir entre les citoyens et les autorités de santé sur ce sujet. Tous espèrent que les autorités encouragent le vapotage plutôt que de le limiter, décourageant certains vapoteurs.
L’ARPV n’entend pas remettre en cause totalement la loi anti-tabac en vigueur en Suisse. En effet, elle soutient l’âge légal de vente de tabac fixé à 17 ans. À l’inverse, elle déplore que l’Etat souhaite interdire la promotion des produits de vapotage auprès des fumeurs. Cette loi prévoit, en effet, d’interdire les présentations en vitrine de boutiques spécialisées des produits du vapotage. Il sera également interdit d’y tester les e-cigarettes.
L’ARPV considère ces décisions comme une contrainte pour les vapoteurs désireux de trouver un produit qui leur convienne. Pouvoir voir leur dispositif et en tester des saveurs différentes est un prérequis avant de l’adopter. Sans cela, nombreux sont les fumeurs qui pourraient préférer leur cigarette habituelle, s’ils ne peuvent essayer une autre alternative.
