La Chine essaie de mettre le coronavirus sur le dos de la vape

Bien que la Chine soit en train de lutter contre la crise du coronavirus, le gouvernement a déjà une autre campagne en tête. Selon Foreign Policy, le nouvel objectif est non seulement de convaincre l’Empire du Milieu que la maladie mortelle a été bien gérée par le parti communiste, mais aussi de soutenir les théories complotistes qui prétendent que le virus a débuté aux États-Unis.

Cela va à l’encontre des connaissances actuelles selon lesquelles la maladie a pris naissance dans la ville chinoise de Wuhan, où les scientifiques ont exprimé leurs inquiétudes au sujet du virus dès le début du mois de janvier.

Néanmoins, une nouvelle propagande cherche à faire porter le chapeau aux États-Unis. Des revendications ont éclaté sur les réseaux sociaux.

La vape accusée de tout et n’importe quoi

L’un des principaux arguments est que les décès et les malades suite à l’affaire de l’acétate de vitamine E dans les e-liquides étaient en fait des dissimulations du coronavirus.

Le fait que ces affirmations farfelues soient restées sur les médias sociaux suggère que la désinformation est discrètement soutenue par le gouvernement – ce qui a été mis en évidence récemment lorsque l’épidémiologiste chinois Zhong Nanshan a affirmé, lors d’une conférence de presse télévisée, que le virus ne provenait peut-être pas de Chine.

Bien entendu, nous nageons en pleine fake news. « L’épidémie de vape » comme le nomme les américains a bel et bien été causée par des e-liquides de contrefaçons et non par le coronavirus. Pendant ce temps-là, la vape, comme de nombreux autres secteurs, continue de souffrir économiquement et la Vapexpo de Nice a d’ailleurs été annulée comme nous l’évoquions récemment.