Pourquoi utilise-t-on des mèches en coton pour vaper ?

 Pourquoi utilise-t-on des mèches en coton pour vaper ?

L’histoire de la vape est remplie de rebondissements et de découvertes dues au hasard ou à l’expérimentation de la communauté. L’une des plus importantes, pourtant déjà presque oubliée, est l’arrivée du coton sur les cigarettes électroniques. En effet, il y a quelques années – cinq ou six, soit très longtemps à l’échelle de la vape – les cigarettes électroniques comportaient des mèches généralement en silica, en Ekowool, ou en mesh.

Mèches en Silica, Ekowool ou en Mesh

Le choix s’était porté sur ces matériaux à cause de leur importante résistance à la chaleur et leur capillarité. Le matériel de l’époque de son côté n’était pas aussi fiable qu’aujourd’hui. Les fuites comme les dry hits étaient monnaie courante, même pour un vapoteur expérimenté.

Puis, le matériel s’est amélioré mais les mèches, elles, restaient les mêmes. Cela marchait bien, pourquoi changer après tout ? Jusqu’à ce qu’un jour, un événement comme seul Internet en a le secret se produise. Un simple post sur un forum allait tout changer. Celui d’un vapoteur adepte du reconstructible à cours de mèche pour créer sa résistance.

 

La première utilisation du coton dans la vape

En quête d’un matériau de remplacement, il échoua dans sa salle de bain où il vit du coton qu’utilisait sa conjointe. Après avoir toujours utilisé des mèches résistantes à la chaleur, il hésita, puis commença à vaper sur la première mèche en coton de l’histoire de la vape !

Il relata son histoire à la communauté et les résultats de ses tests : d’excellentes saveurs, bien meilleures qu’avec les mèches habituelles, et surtout un coût dérisoire ! Quant à la faiblesse du coton face à la chaleur, elle était compensée par sa forte capillarité et aucun dry hit ne vint gâcher l’expérience.

La forte accessibilité du coton fit le reste. De nombreux vapoteurs commencèrent à essayer les mèches en coton, à le faire bouillir pour en retirer les produits chimiques blanchissants, puis à chercher des cotons bios, non traités.

En quelques années, le coton était désormais partout !

 

Jeremie

Jeremie est journaliste vape depuis plus de 7 ans dans la presse papier et en ligne. Toujours à l’affût des tendances, il a déjà testé des centaines de matériels.

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