Une seule cigarette suffit pour devenir accro au tabac
Selon une nouvelle étude britannique, 3 personnes sur 5 qui goûtent à ne serait-ce qu’une cigarette deviennent dépendantes. Parmi les personnes interrogées, elles sont au moins 60 % à avoir déjà essayé une cigarette et environ 69 % à devenir des fumeurs réguliers. Des résultats qui ne font que confirmer la découverte des chercheurs. Le tabac crée une dépendance qui peut survenir dans l’immédiat.
Se tenir éloigné de la tentation de la cigarette
Pour se mettre à l’abri de la dépendance au tabac, les scientifiques britanniques concluent que le meilleur moyen est de ne pas expérimenter la cigarette. Plusieurs enquêtes ont été menées à grande échelle au sujet du tabagisme. Que ce soit aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, il en ressort que plus des deux tiers des personnes interrogées continuaient à fumer quotidiennement après avoir essayé une cigarette.
La nouvelle étude publiée dans Nicotine & Tobacco Research a permis de mettre en lumière le taux d’individus qui deviennent fumeurs après avoir essayé une seule cigarette. Au moins 3 répondants sur 5, soit 60,3 %, n’ont pu réussir à se détacher de la cigarette après l’avoir simplement goûtée. En outre, 68,9 % d’entre eux avouent fumer tous les jours.
Le passage du simple essai de la cigarette à l’habitude quotidienne apparaît spectaculaire. Les dangers de la dépendance à la cigarette sont aujourd’hui certains. Les chercheurs espèrent qu’en promulguant ces informations, les jeunes prendront conscience des risques. Cependant, le professeur Peter Hajek, chercheur principal de l’Université Queen Mary, réfute un lien entre le tabagisme quotidien et le vapotage. En effet, les non-fumeurs qui s’essaient à la cigarette électronique sont une infimes minorité à devenir des vapoteurs réguliers. En revanche, les non-fumeurs qui testent la cigarette sont bien plus nombreux à devenir accro au tabac. Au point de ne plus pouvoir s’en passer au quotidien.
Il convient enfin de nuancer les résultats. Les cigarettes étant de plus en plus condamnées. Il est donc possible que des fumeurs se soient abstenus de parler de leurs habitudes tabagiques aux enquêteurs.
