40 millions pour lutter contre le cancer via des nanoparticules

 40 millions pour lutter contre le cancer via des nanoparticules

La BEI (Banque européenne d’investissement) vient de consentir un prêt d’un montant de 40 millions d’euros à la jeune société Nanobiotix. Cette entreprise française, créée en 2003 est spécialisée dans la nano-médecine. Son objectif est de concevoir des traitements innovants contre le cancer à base de nanoparticules, un challenge en passe d’être relevé.

La commission européenne a été convaincue par le potentiel du NBTXR3, le nouveau produit développé par Nanobiotix. Grâce à une enveloppe de 40 millions d’euros répartie sur 5 ans, la société de biotechnologie va pouvoir engager rapidement des recherches cliniques pour tenter de combattre les cancers localisés au niveau de la tête et du cou.

Le NBTXR3 n’a pas pour vocation de prévenir l’apparition des cancers. Ce produit, composé de billes microscopiques d’oxyde d’hafnium a été conçu pour aider à l’élimination des cellules cancéreuses. Il est injecté dans la tumeur juste avant une séance de radiothérapie. Les nanoparticules ont la capacité de concentrer l’énergie du rayonnement ionisant pour détruire plus efficacement les cellules malades. Ce procédé novateur permet de cibler les zones à traiter et ainsi préserve mieux les tissus sains des radiations. L’autre avantage de ce traitement est de réduire les risques de rechute.

 

Le tabac, un fléau mondial

Le NBTXR3 semble être un médicament très prometteur pour lutter contre la prolifération des cellules cancéreuses. D’ailleurs, le potentiel de cet anti-cancéreux n’a pas échappé aux marchés financiers car même avant l’annonce de la BEO,  l’action Nanobiotix avait grimpé de 65% en juin dernier.

Vytenis Andriukaitis, commissaire européen en charge de la santé a souligné l’importance de mettre au point des thérapies efficaces pour contrer le cancer, la deuxième cause de décès dans l’Union Européenne. Dans le monde, le tabac est responsable de la mort de 6 millions de personnes chaque année. La combustion d’une cigarette génère 250 molécules dangereuses dont au moins 50 ont été identifiées comme cancérigène.

Aujourd’hui, les médecins disposent d’un arsenal plus complet pour lutter contre différentes formes de cancers, toutefois la communauté scientifique recommande d’arrêter le tabac pour augmenter les chances de guérison lors d’un protocole thérapeutique. L’usage des produits de vape peut alors être une très bonne alternative pour les malades en traitement.

Jean-Pascal

Jean-Pascal est le scientifique de l'équipe BlogVape. Ancien journaliste médical, il a trouvé dans la vape un moyen d'arrêter de fumer qu'il souhaite désormais transmettre.

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