Le marché de la e-cigarette au Royaume-Uni
Depuis 2010, la cigarette électronique a su convaincre un public de plus en plus large dans de nombreux pays. Au Royaume-Uni en particulier, le succès de l’e-cigarette est allé de pair avec la baisse du nombre de fumeurs.
Le taux de tabagisme a atteint aujourd’hui son seuil le plus bas au Royaume-Uni. Et l’arrivée de la cigarette électronique sur le territoire britannique a joué un rôle de substitut certain pour les anciens fumeurs. En 2016, 2,9 millions de personnes ont utilisé des cigarettes électroniques au Royaume-Uni, pour un marché atteignant 1 milliard de livres sterling, en hausse de 50 % par rapport à l’année précédente. Des études avancent que ce chiffre pourrait grimper à 2 milliards à l’horizon 2020.
En 2015, l’agence de santé Public Health England a reconnu la cigarette électronique en tant que substitut nicotinique pouvant être employé dans le cadre d’un sevrage tabagique. Cette annonce est à mettre en parallèle avec les dangers reconnus de la cigarette traditionnelle. La e-cigarette a incité les consommateurs à se tourner vers la e-cigarette.
Un million d’anciens fumeurs seraient ainsi parvenus à arrêter totalement la cigarette en se tournant vers la vape.
S’il manque encore des études de référence sur les potentiels risques à long terme quant à l’usage de cigarettes électroniques, il est certain à l’heure actuelle que ces derniers sont bien moindres que ceux liés au tabac. Les recherches menées par Public Health England considèrent ainsi que la e-cigarette est 95% moins dangereuse que les cigarettes traditionnelles.
L’évolution du marché de la cigarette électronique
Malgré le succès de la cigarette électronique, une étude publiée dans le Telegraph en mars 2024 a montré que le marché de la cigarette électronique est en légère baisse pour la première fois. En un an, le pourcentage de personnes souhaitant essayer l’e-cigarette est ainsi passé de 69 à 62 %. Le fonctionnement des cigarettes électroniques manque encore de clarté pour une partie des utilisateurs. En outre, il n’existe toujours pas pour l’instant de produits sous licences reconnus comme méthodes d’arrêt du tabagisme.