Quand l’image de Trump altère celle de la vape
Alors que la vape tente de faire sa place comme alternative saine au tabac, les médias américains lui mettent des bâtons dans les roues. En cause, le personnel présidentiel de Trump, jugé inexpérimenté et qui s’adonnerait à la vape lors de soirées arrosées.
De là à faire un lien entre l’impopularité du président américain et l’usage dérangeant de l’e-cigarette, il n’y a qu’un pas, que le Washington Post a récemment franchi. Dans un article paru il y a quelques jours, le Washington Post dénonce l’absence de sérieux au sein du Bureau du personnel présentiel, citant notamment la vape !
Quand alcool et vape se mélangent…
Le papier évoque par exemple une soirée, s’étant déroulée en janvier 2018 dans les locaux de l’administration Trump. Celle-ci était organisée en l’honneur des 30 ans du directeur adjoint du bureau du personnel présidentiel. Le Washington Post rapporte que l’alcool y coulait à flots mais également que la vape y avait une forte place.
Le journal ajoute que le personnel de ne se prive pas d’organiser régulièrement des « happy hour ».
Qu’y a-t-il de dérangeant dans tout cela ? Le Washington Post souligne que le personnel semble avoir beaucoup de temps pour s’amuser, alors que la charge de travail censée lui être confiée s’accumule. Face à ces accusations, la Maison Blanche s’est défendue. Après avoir confirmé ces faits, elle a surtout expliqué que les salariés avaient besoin de moments pour se détendre.
Le problème, c’est l’amalgame qu’on tente de nous vendre ici : vaper serait donc un truc de fainéant ? Avec son article liant la vape et l’alcool à l’impopularité de Trump, le Washington Post semble surtout vouloir faire une bien mauvaise publicité au vapotage.