Après le succès, l’e-cigarette Juul menacée

Nouvelle tendance chez les adolescents, Juul, la vapoteuse tendance, inquiète pourtant les autorités de santé. La Food and Drug Administration (FDA) vient en effet de lancer une campagne visant à restreindre l’accès des plus jeunes à ce dispositif.

Connaissant un véritable succès depuis sa création, en 2007, il semblerait que Juul ne fasse désormais plus l’unanimité. Ce dispositif en vogue est d’ailleurs sur le banc des accusés. Il est soupçonné d’inciter les jeunes à se tourner vers le tabagisme. Un malentendu né du terme « juuling« , traduisant le fait de vapoter, et désignant Juul comme cible des associations anti-vapotage.

Nombre d’entre elles ont récemment adressé des courriers à la FDA afin qu’elle prenne des mesures contre la société Juul Labs. Les lettres d’avertissement se multiplient depuis à l’encontre des fondateurs de Juul. Contenant de la nicotine, ce dispositif est accusé de créer une dépendance, notamment chez les plus jeunes, pouvant les conduire directement vers le tabac.

 

Des mesures pour éloigner Juul des plus jeunes

Si la FDA ne peut empêcher l’activité, parfaitement légale, de vente de Juul, elle peut toutefois restreindre son accès aux mineurs. Or, l’interdiction de ventes aux mineurs a déjà été enfreinte près de 40 fois aux Etats-Unis depuis quelques mois.

La FDA souhaite donc désormais comprendre les raisons du succès de Juul auprès des adolescents. Elle a, pour cela, demandé à récupérer les documents concernant notamment les pratiques commerciales de cette société. Si elle parvenait à prouver que Juul attire volontairement les plus jeunes vers ses produits, les mesures prises à son encontre seraient durcies.

Face à de telles suspicions, Juul Labs souhaite donc montrer patte blanche. La jeune société a annoncé vouloir s’impliquer dans le projet d’élévation de l’âge de vente des produits issus du tabac, de 18 à 21 ans. Ce moyen de défense lui aura, tout de même, coûté 30 millions de dollars pour soutenir cette intiative.