Les écoles de New York traquent les vapoteurs
Si, dans les écoles de New York, la traque ne s’appliquait qu’aux étudiants voleurs, celle-ci vaut désormais également pour les vapoteurs. Certaines universités, dont Plainedge High School, testent actuellement un système de capteurs de vape.
Ce système, nommé Fly Sense, a été installé dans les toilettes de cette université. Son but est de se déclencher dès la détection de vapeur. Jusqu’alors, les écoles étaient équipées de caméras, situées hors des sanitaires. Certaines avaient également des systèmes anti-fumée destinés à avertir de l’usage de cigarettes dans les locaux.
Le succès de la vapoteuse nécessite, semble-t-il, l’aménagement des règles au sein des universités. C’est ici que FlySense entre en scène.
Vers une répression de la cigarette électronique
Alors que l’usage d’e-cigarette est interdit aux mineurs, sa détection, notamment par l’absence d’odeur dégagée, est beaucoup plus délicate que celle d’une cigarette.
L’e-cigarette, à Plainedge, est donc proscrite au même titre que l’est la cigarette traditionnelle. L’objectif est de dissuader les enfants d’utiliser ce type de dispositif, prévenant ainsi l’entrée supposée dans le tabagisme et les problèmes de santé qui y sont liés.
Pour autant, les fabricants d’e-cigarette, à l’image de VMR Product, ne sont pas de cet avis. Selon son président, Jan Verleur, l’e-cigarette ne présente aucune nocivité pour la santé. Il serait donc contre-productif de réprimer l’usage de ce type de dispositif chez les plus jeunes. Au lieu de réprimer l’usage d’e-cigarette, il serait donc préférable de l’encourager. En mettant par exemple en place un cadre réglementé plutôt que des dispositifs de surveillance des étudiants.
Les autorités sanitaires ont donc du travail à abattre entre l’acceptation de l’e-cigarette et son interdiction, notamment chez les plus jeunes. La question reste posée : l’e-cigarette permet d’elle d’éloigner les plus jeunes du risque tabagique ou en est-elle la porte d’entrée ?