La vape enfin distinguée du tabagisme en Alaska
Après des années de lutte, il semble que l’image de la vape change enfin ! À tord assimilée au tabagisme, cette confusion n’est plus, en tout cas en Alaska. L’état américain vient, en effet, de retirer l’e-cigarette de la liste des produits du tabac.
Cette décision apparaît donc comme une réelle avancée dans le monde du vapotage, dont l’absence de nocivité est enfin reconnu. Encore récemment, les vendeurs de vape en Alaska étaient soumis aux mêmes réglementations que les cigarettiers.
Une première victoire pour les défenseurs du vapotage
Les défenseurs de la vape devraient donc se satisfaire de cette décision. L’e-cigarette semble enfin acceptée comme alternative saine et non plus comme produit lié au tabagisme. Il faut dire que l’Alaskan House Rules Committee, décisionnaire dans cette affaire, n’a pu que se rendre à l’évidence.
Un rapport émis en avril dernier rappelait que seule la fumée de tabac chauffé était toxique pour la santé. Or, les dispositifs de vapotage ne contiennent pas et/ou ne brûle pas le tabac. Pour autant, son usage reste encore soumis aux mêmes règles que celui de la cigarette traditionnelle. Il est, par exemple, interdit de vapoter dans les lieux publics clos, malgré l’absence de risque de « vapotage passif ».
Autrefois critiquée, la vapoteuse est désormais acceptée comme moyen de lutter contre le tabagisme. Gabrielle LeDoux, présidente du comité en Alaska reconnaît qu’elle pourrait « jouer un rôle dans la lutte » contre la cigarette. Les défenseurs de la vape espèrent désormais que d’autres états suivront l’exemple de l’Alaska et encourageront, enfin, son utilisation.
Aux USA comme en Europe, la cigarette électronique reste néanmoins au coeur de la controverse. Entre partisans de la vape et acteurs dans la lutte anti-tabac, craintifs de la vape, qui aura le dernier mot ? Espérons que tous se rallieront aux arguments scientifiques avançant les bienfaits de cette alternative.