USA : renforcement de la politique scolaire pour réduire le vapotage
Les administrateurs du collège de Stillwater, dans l’Oklahoma, ont pris une décision radicale : celle de fermer les toilettes à clé pour empêcher le vapotage au même titre que le vandalisme.
Une page Instagram intitulée « Let Us Pee » a alors été créée en guise de protestation. Le ton humoristique employé vise évidemment à dénoncer la nouvelle politique scolaire qui, finalement, ne fait que limiter l’accès aux toilettes. L’image de la bannière avec un poing levé brandissant un rouleau de papier hygiénique, accompagnée des mots « Free to Pee », ne laisse en rien présager un mouvement social radical. Malgré tout, la page a lancé un sondage et une pétition. Elle offre même la possibilité d’écouter une chanson de rap en style libre, une manière pacifique de montrer le mécontentement général des étudiants et de s’unir contre cette décision absurde.
Une pratique courante
Le directeur Rob Bach déclare ne pas avoir prévu que la situation engendrerait une réaction à grande échelle. Il ajoute qu’il ne s’agit pas de la première université à fermer les toilettes pour résoudre un problème. De plus, cela ne concerne que 6 des 14 sanitaires de l’établissement et uniquement pendant les heures de cours.
Rowan Bell-Myers, un étudiant, déclare sur la page Instagram que ça ne résoudra pas le problème du vaping. Selon lui, il s’agit simplement d’une solution pour préserver la réputation de Stillwater… Ce qu’approuve en partie Rob Bach, dans le sens où le viol reste une préoccupation majeur au sein des écoles de l’ensemble des États-Unis.
L’administration a pris des mesures pour éduquer les parents et les élèves sur les potentiels risques de la cigarette électronique. Le campus s’est même doté d’un spécialiste en santé publique, qui se tient présent chaque jour de classe. Cependant, les plaintes répétées d’étudiants apeurés par le vandalisme dans les toilettes ont conduit à cette décision. Le directeur affirme que cet effort commun devrait permettre aux enseignants de mener une surveillance accrue des sanitaires ouverts et que tout le monde a toujours la possibilité de s’y rendre. Il ajoute enfin qu’il est ouvert à d’autres idées, en espérant qu’elles viennent des étudiants.