Olivier Faure : « je me sens en sécurité avec ma vaporette »

Le premier secrétaire du Parti socialiste et du Parlement de Seine-et-Marne ne saurait se passer de sa vaporette. Dans le dernier numéro du supplément M du Monde, Olivier Faure raconte son addiction suite aux enquêtes actuellement menées aux États-Unis en raison de plusieurs cas de décès. Voici ses propos, résumés par Blog Vape.

« Soraya, responsable de la communication au siège du PS à Ivry, a voulu me mettre en garde contre les éventuels dangers de la vape. Elle a ainsi accroché sur le mur de mon bureau une page du Parisien du 19 septembre intitulée Le vapotage sous haute surveillance. Une façon de me dire que la cigarette électronique présente sans aucun doute autant de risques que sa version combustible… La première pensée qui surgit dans mon esprit, c’est : comment nous allons faire ? Nous, les anciens accro au tabac qui ont trouvé en la vape le seul moyen pour arrêter de fumer.

À chaque fois qu’une information inquiétante est publiée au sujet de l’e-cigarette, mes proches se hâtent de me la transmettre. J’ai conscience qu’ils le font en toute bienveillance et qu’ils veulent simplement préserver ma santé. Pour autant, je me sens en totale sécurité avec mon vapo. En effet, la cigarette était une véritable drogue pour moi. Et je sais qu’il n’existe aucun remède réellement efficace pour soigner ma dépendance : je resterai un grand fumeur durant toute mon existence. »

La cigarette électronique, une bouée de secours

« J’ai goûté à ma première clope à 13 ans et je suis parvenu à arrêter une seule fois. Mais j’estimais à tort qu’en fumant juste de temps en temps, je parviendrai à me réguler. Bien entendu, j’ai replongé…

Aujourd’hui père de quatre enfants, j’ai voulu me reprendre en main pour rester en forme. Sinon, le petit dernier avait toutes ses chances pour me dépasser à vélo ! C’est ainsi que j’ai investi dans ma première cigarette électronique il y a de cela trois ans. Et quel bonheur de pouvoir vapoter à volonté et de retrouver mon souffle !

Je ne peux qu’attester : la vape possède de multiples vertus et si elle représente la solution pour se sevrer du tabac, pourquoi la proscrire ? Afin de lutter contre ce fléau, je reste convaincu qu’elle apparaît comme étant une alliée de taille. Certes, le mieux serait d’arrêter. D’ailleurs, mes amis comme mes collègues trouvent que je vapote trop. Mais ils ne comprennent pas que la cigarette demeure pour moi une vraie obsession et que la vape est ma seule issue. »