Les applications de vapotage disparaissent de l’App Store d’Apple
C’est un fait, le vapotage traverse une zone de turbulences sans précédent aux États-Unis. Les accusations pleuvent contre la vape, dont de supposés risques de maladies pulmonaires. Aucune étude scientifique n’a prouvé pour l’instant les méfaits de la vape. Pour autant, Apple vient de supprimer toutes les applications correspondantes de son App Store.
La cigarette électronique fait face à un véritable climat de défiance depuis plusieurs mois. Les consommateurs doutent de plus en plus de ce produit, en raison d’une campagne de presse désastreuse. Apple semble avoir donné foi à ces accusations en décidant de retirer les 181 applications liées à la vape de sa plateforme.
Désormais, les vapoteurs ne pourront plus télécharger aucune d’entre elles sur leur iPhone (ou un autre produit iOS). Une bien mauvaise nouvelle pour les utilisateurs d’e-cigarettes. De la part d’Apple, il s’agit d’un retrait clair vis-à-vis du vapotage. La compagnie américaine ne souhaite plus être associée à cette pratique.
La question du vapotage des jeunes toujours d’actualité
Comment justifier un tel revirement ? Appel affirme que ces applications « peuvent nuire à la santé de sa clientèle ». La firme invoque aussi un « espace de confiance […] pour les jeunes ». Cette dernière remarque semble faire écho aux déclarations alarmistes du CDC sur le vapotage des jeunes.
Si cette décision ne repose sur aucune base scientifique, elle s’inscrit dans une certaine logique. Depuis le mois de juin dernier, les nouvelles applications de vape n’étaient plus accessibles sur l’App Store. Le message anti-vape d’Apple était donc clair depuis plusieurs mois. Les vapoteurs ayant déjà téléchargé les applications supprimées pourront continuer à les utiliser toutefois.
Cette mesure ne va pas améliorer la vision de la cigarette électronique auprès de l’opinion publique. Les cas de maladies pulmonaires graves chez les vapoteurs ont sérieusement écorné la réputation de l’e-cigarette dans le paysage médiatique. Pour la vape, la bataille de l’image se révèle de plus en plus difficile, alors que depuis nous savons qu’elle n’est pas en cause.