Étude scientifique : non, la vape ne cause pas de lésions pulmonaires
- Jean-Pascal
- 28 décembre 2019
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Depuis quelques mois, la vape était dans la tourmente suite à un scandale sanitaire révélé aux Etats-Unis. Accusée de provoquer des lésions pulmonaires, parfois létales, les études scientifiques manquaient pourtant pour appuyer ces propos. Fort heureusement, la lumière vient d’être faite sur les réelles causes de ces lésions, une étude venant innocenter la vapoteuse « classique ».
Après avoir constaté des lésions pulmonaires chez des vapoteurs, les autorités américaines y ont vu un lien de cause à effet. Près de 2500 personnes ont été concernées, dont 54 décédées des suites de ces atteintes. Un vent de panique soufflait donc depuis juin aux Etats-Unis, avec la vape comme principale accusée.
Une étude qui vient redorer l’image du vapotage
Face au scandale, les défenseurs de la vape ont cherché des explications à ces maladies apparues soudainement. Ils ont ainsi constaté que les personnes atteintes consommaient des recharges illicites. Sans contrôles spécifiques, celles-ci contenaient, entre autres substances, de la vitamine E. Or, celle-ci n’est pas retrouvée dans les recharges traditionnelles de vapoteuse.
Une étude, récemment publiée dans le New England Journal of Medicine, vient confirmer ces hypothèses. La vape ne serait pas responsable de lésions pulmonaires, mais bien l’acétate de vitamine E, utilisé comme diluant dans les recharges illicites. Ces résultats viennent ainsi discréditer les accusations de danger pesant sur la vape.
Le scandale autour des maladies pulmonaires n’a pourtant pas été sans conséquences sur le monde de la vape. Les plus sceptiques ont totalement proscrit ce dispositif de leur consommation. Certains fumeurs ont même été contraint de renouer avec leurs anciennes habitudes, faute de preuve de l’innocuité de la vape.
Cette affaire n’est pas sans rappeler qu’il reste nécessaire d’établir des contrôles stricts autour de l’usage de la vape. En France, ces derniers sont nombreux et permettent une consommation en toute quiétude. Un exemple qui devrait être pris par les Etats-Unis, avant d’accuser des dispositifs novateurs, nécessaires pour le sevrage tabagique.