L’OMS revoit son discours sur la vape … dans l’ombre
L’OMS est l’organisme censé préserver notre santé grâce à des recommandations face à la consommation de certains produits. Et pourtant, ces dernières semblent loin d’être adaptées et reposent, parfois, uniquement sur des suppositions.
C’est ainsi que cette organisation publiait, le 20 décembre dernier, une page internet sur les dangers supposés de la vape. Selon elle, le vapotage représentait d’ailleurs un danger plus important que le tabac, en dépit des études scientifiques affirmant le contraire.
Preuve que l’OMS n’est pas composé que de personnes dénuées d’esprit critique, certaines de ces allégations viennent d’être modifiées. La minimisation des risques liés au tabac et la mention de présence d’anti-gel dans la vape ont ainsi disparus du texte.
L’OMS reste pourtant dans l’erreur puisqu’elle cite encore les récentes lésions pulmonaires sur sa page concernant la vape. Or, il a été démontré qu’elles étaient liées aux liquides aux THC contenant de l’acétate de vitamine E, et non aux produits nicotiniques classiques. Le texte sur le vapotage, lu dans sa globalité, reste donc peu cohérent. Malgré le retrait d’affirmations totalement fausses, il s’y glisse encore de nombreuses allégations trompeuses.
Des modifications passées sous silence
Seul un oeil averti peut être au fait des modifications récentes faites par l’OMS sur sa page dédiée au vapotage. En effet, peut-être honteux de son discours initial sur la vape, l’OMS l’a modifié sans en avertir les lecteurs. Cela aurait pu passé inaperçu si Clives Bates ne s’était pas rendu compte de cette manoeuvre silencieuse. L’ancien directeur de l’organisation anti-tabac ASH,a ainsi rédigé un texte analysant les failles de l’OMS face à la vape. Il rejoint ainsi l’analyse de Sovape récemment publiée qui discréditait les préconisations de l’OMS.
Même si ces rétractions sont honorables, elles ont malheureusement influencé négativement l’opinion publique sur la vapoteuse. Elles viennent surtout remettre en cause les compétences de l’OMS pour prendre soin de notre santé. Après cette honteuse découverte, Bates entend bien aller plus loin. Dans son texte critique, il encourage ainsi les Etats membres à ne plus financer cet organisme. Faisant autrefois figure d’autorité dans le domaine de la santé, l’OMS pourrait bien être totalement ignoré.