L’Australie s’affirme de nouveau contre le vapotage

 L’Australie s’affirme de nouveau contre le vapotage

Greg Hunt

Tandis que le vapotage gagne du terrain en Europe, il reste prohibé sur certains continents. Restreinte dans son usage et sa vente aux Etats-Unis, la vape reste également bien loin d’être acceptée en Australie. Pour preuve, l’Australie voulait interdire l’importation de ses produits dès le 1er juillet 2020.

Cette annonce, faite par Greg Hunt, ministre fédéral de la Santé, intègre ainsi la nouvelle réglementation australienne sur le vapotage. Soutenue et gérée par l’Australian Therapeutic Goods Administration (TGA), elle vient mettre un nouveau frein à l’essor de la vape en Australie. Cependant, face au tôlée qu’à soulever cette décision, il a récemment repoussé l’entrée en vigueur de cette interdiction de 6 mois.

 

L’Australie multiplie les réglementations anti-vape

Jusqu’à présent, l’Australie restreignait la vente et l’usage de produits contenant de la nicotine. Il sera désormais impossible d’en obtenir en vente libre : les e-liquide à base de nicotine seront maintenant délivrés sur ordonnance. Seuls les médecins seront à même de décider si un citoyen australien peut vapoter ou non. Greg Hunt ne précise pas, pour l’heure, les critères de délivrance des e-liquides.

Ce qui est sûr, c’est que la lutte contre le tabagisme risque de souffrir de cette décision des autorités sanitaires. Censée protéger les citoyens, elle vient contrer leur désir de se sevrer grâce à un moyen de sevrage dont l’innocuité à été prouvée.

Loin de surprendre, cette nouvelle restriction envers le vapotage n’est pas unique en Australie. La TGA a, en effet, déjà démontré son désamour des produits du vapotage. Elle a ainsi rejeté la demande de Philip Morris Australia de pouvoir distribuer l’iQOS sur son territoire. Plutôt que de réglementer le vapotage pour éviter les dérives, notamment chez les mineurs, l’Australie ne fait pas dans la demi-mesure. Le continent énonce clairement son refus d’intégrer le vapotage comme consommation alternative au tabagisme.

Pour autant, aucun autre moyen de sevrage n’est proposé aux anciens fumeurs désirant se sevrer. De quoi alter les associations prônant le vapotage et la réduction des risques liés au tabagisme. Nancy Loucas, co-fondateur de l’une d’elle, s’insurge de ce qu’il qualifie de « répression » exercée par la TGA.

Victoria

Victoria est une amatrice passionnée de vape depuis les premiers mods mécaniques. Elle apporte à BlogVape son expertise juridique sur la vape en France et ailleurs.

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