Le journal Économie Matin reconnait la vape comme utile
Alors que les défenseurs de la vape luttent pour se faire entendre, un nouvel article vient appuyer leur cause. Loin du financement obscur de certaines études sur le sujet, cet article se veut des plus objectifs. Publié par Economie Matin, ce dernier repose sur des faits concrets, recueillis au cœur même de la population. La revue affiche ainsi sa volonté de se montrer transparente autour de ce dispositif novateur.
Loin de prôner l’utilisation de la vape, Economie Matinale soulève le manque d’études sur son usage à long terme. Si plusieurs études ont montré une (très !) moindre nocivité de la vapoteuse par rapport au tabac, difficile d’en dire plus pour l’avenir selon eux. En s’intéressant de plus près à leur composition, il est clair que la cigarette traditionnelle présente plus d’éléments nocifs que la vapoteuse.
Une lutte anti-tabagique en voie d’adopter la vape ?
L’article d’Economie Matinale se base notamment sur des données obtenues par Santé publique France. Selon elles, plus de 700 000 français se seraient déjà sevrés du tabac grâce à la vapoteuse. Des données suffisantes pour que ce dispositif soit promu par l’Académie nationale de Médecine comme méthode de sevrage. Si la vape reste soupçonnée d’inciter les non fumeurs à l’adopter, ces derniers représentent une partie insignifiante de ses utilisateurs.
Les sceptiques à la vape préfèrent encourager d’autres moyens de sevrage tabagique tels que les patchs ou les gommes nicotinées. Pour autant, force est de constater que ces derniers apparaissent moins efficaces que la vapoteuse pour arrêter durablement de fumer. Plusieurs études soulignent ainsi une efficacité presque doublée de la vape comme moyen de sevrage. L’une d’elle démontre que, sur 900 fumeurs britanniques, 18 % auraient été sevrés en moins d’un grâce à la vapoteuse. Ils n’étaient que 10 % lorsqu’ils avaient eu recours à un autre substitut nicotinique.
La difficulté de ces différentes études reste la double consommation utilisée par certains fumeurs. En effet, nombreux sont ceux à réduire leur consommation tabagique, par le biais de la vape, sans se sevrer totalement. Difficile alors d’en extraire les bienfaits du vapotage lorsque la menace du tabagisme persiste.