USA : plusieurs études démontrent l’utilité du vapotage pour le sevrage tabagique
Annoncé en décembre 2020, le Plan de secours américain contre le COVID-19 va avoir des conséquences inattendues. De nouvelles taxes pour les expéditions de produits à base de nicotine sont entrées en vigueur aux USA et les fabricants de cigarette électronique vont être pleinement touchés par cette disposition. Dans le même temps, l’intérêt du vapotage est prouvé par de nouvelles études.
Dans certains pays comme le Royaume-Uni, l’e-cigarette est pleinement reconnue comme substitut nicotinique. Sous la pression de la FDA, c’est aujourd’hui loin d’être le cas aux États-Unis. La communauté scientifique réunit cependant de plus en plus d’éléments en faveur de la vape ces derniers mois.
Pour Trevor Burrus, chercheur au Cato Institute, « les restrictions sur le vapotage sont inefficaces et néfastes ». Elles empêchent les fumeurs d’accéder à un dispositif beaucoup moins dangereux que la cigarette classique. De plus, de nouvelles recherches tendent à démontrer que la vape est un moyen pertinent pour arrêter le tabac.
Des études convaincantes à mettre en avant
En avril dernier, la Collaboration Cochrane a dévoilé ses conclusions autour de la cigarette électronique. Comptant 28 000 volontaires dans une centaine de pays, cette organisation collecte des preuves scientifiques à visée médicale. Au total, 56 études sur la vape ont été prises en compte pour déterminer l’efficacité de ce dispositif dans le sevrage tabagique. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que ce système est le plus pertinent pour arrêter de fumer.
Une nouvelle étude en Nouvelle-Zélande a montré par ailleurs l’efficience des e-liquides aux saveurs variées. Il s’agit d’un argument puissant pour inciter les fumeurs à essayer la vape. Ce premier pas peut se révéler décisif pour abandonner peu à peu le tabac.
Enfin, un dernier rapport concernant les produits JUUL a été publié. Il a prouvé que les utilisateurs ressentent moins la dépendance à la nicotine quand elle est assimilée par ce biais. Ces différentes études concordantes pourraient modifier la perception de la cigarette électronique aux États-Unis.