La vape frappée aussi par la pandémie de Covid-19
- Jean-Pascal
- 21 juillet 2021
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Le covid-19 a un impact sur la vie de milliards d’individus dans le monde. Mais, ce virus a également un effet négatif sur le vapotage. En effet, les études portant sur la vape ont diminué de manière très significative depuis le début de la pandémie voilà près de 1 an et demi. Certes, les chercheurs ont uni leurs forces pour lutter contre la menace liée à l’apparition de ce nouveau virus, mais d’autres raisons plus terre à terre expliquent la réduction du nombre d’études réalisées sur le vapotage.
Force est de constater que depuis le début de la pandémie, le nombre de publications portant sur le vapotage a chuté. Les laboratoires des instituts publics et privés ont naturellement préféré se concentrer sur ce problème sanitaire d’ampleur inégalé. Mais, un chercheur spécialisé dans une discipline ne va pas s’improviser virologue. Aussi, la forte diminution des études réalisées sur la vape ne peut s’expliquer simplement par une réorientation de la thématique des équipes de recherche.
En creusant un peu plus, il est intéressant de noter que les fonds publics et privés se sont concentrés sur les laboratoires travaillant sur les coronavirus, aussi le sujet « vape » n’est plus une priorité pour de nombreux gouvernements, aussi, difficile de faire de la recherche sans financement.
Manque de moyens financier… mais pas seulement
Toutefois, les laboratoires qui ont continué à travailler sur le vapotage ont été confrontés à d’autres problèmes. Tout d’abord, le personnel travaillant dans les laboratoires publics de biologie a souvent une double casquette : chercheur et médecin. Or, en cette période de pandémie, les professionnels de la santé ont été particulièrement sollicités pour s’occuper des malades atteints du covid-19.
En plus du manque de personnel, les laboratoires se sont heurtés à une pénurie de matériel indispensable pour réaliser leur expérience. La fabrication de ces consommables, réactifs et autres produits chimiques a été fortement ralentie en raison de la fermeture de nombreuses usines, particulièrement en Chine.
Le manque de données sur la vape est particulièrement critique en cette période alors que la Commission Européenne doit statuer sur la Directive sur les produits du tabac (TPD).