La FDA résiste à la pression des démocrates qui souhaitent l’interdiction de la vape
La représentante du Parti démocrate, Katie Porter a demandé à la FDA d’interdire les produits de vapotage sur le territoire. Même si l’autorité sanitaire américaine n’a jamais caché sa méfiance envers la vape, elle a refusé de se plier aux injonctions d’une partie des membres du Congrès Américain.
Durant sa campagne électorale pour devenir président des États-Unis, Joe Biden n’avait pas dissimulé son aversion pour le vapotage. Aujourd’hui, Katie Porter a fortement conseillé à la FDA d’interdire les produits de vapotage. Selon la démocrate californienne, la vape conduirait les jeunes américaines à fumer. Une étude réalisée en 2020 a montré d’ailleurs que 80% des jeunes américains qui ont consommé de la nicotine l’ont fait par l’intermédiaire d’un appareil de vapotage.
Devant la commission chargée de l’étude du dossier « vape », le Dr Janet Woodcock de la FDA a refusé de se plier à la demande des démocrates. Selon, la commissaire par intérim de la FDA l’interdiction de la vape pourrait avoir des effets inverses de ceux recherchés par le gouvernement en place.
Limiter oui, interdire non
Certes, Woodcock reconnaît que l’arôme de menthe présente un problème de santé publique car beaucoup de jeunes adolescents se tournent vers les cigarettes mentholées après avoir testé des e-liquides avec cette saveur. Toutefois, certaines études montrent que l’arrêt total de la vente des produits de vapotage aurait un impact très négatif.
San Francisco est l’exemple le plus significatif. L’année dernière, la ville a instauré l’interdiction de la commercialisation de tout produit de vapotage. Une enquête réalisée en mai 2021 a montré une très forte augmentation du nombre de fumeurs chez les jeunes. Or, il est reconnu aujourd’hui qu’il est préférable pour la santé de vapoter que de fumer.
Aux États-Unis, le gouvernement se suivre mais leur attitude envers la vape est similaire… au grand dam des vapoteurs du pays
