La vape, meilleure solution pour éradiquer le tabac dans le monde ?

Les dispositifs de vapotage sont présentés par les fabricants comme des substituts nicotiniques efficaces et ces dernières années, la communauté scientifique semble s’accorder sur le fait que vapoter permet de réduire la prévalence du tabac et améliore l’état de santé générale du fumeur.

En 2018, la SFAR (Société française d’anesthésie-réanimation) préconisait l’usage de la vape pour les fumeurs avant de subir une intervention chirurgicale. En effet, arrêter de fumer 6 à 8 semaines avant une opération conduit à réduire considérablement les risques de complications post-opératoires.

En 2019, la SFT (Société francophone de tabacologie) a publié un article pour souligner les bienfaits de la vape dans le cadre d’un sevrage tabagique. Toutefois, pour être efficace, il est important qu’arrêter complètement le tabac lors du passage au vapotage. L’équipe de recherche dirigée par Peter Hajek de l’Université de Londres avait d’ailleurs montré cette année-là que le taux de réussite était deux fois plus important chez les fumeurs qui avaient adopté la vape comparé à ceux traités avec des substituts nicotiniques.

 

Les craintes des antis-vape balayées par les dernières études

Les opposants au vapotage ont souvent brandi le spectre des dangers liés à l’usage de la vape chez les plus jeunes. Or, une étude réalisée en 2019 par l’ ESPAD (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs) a montré que la vape n’était pas une porte d’entrée vers le tabac chez les adolescents. De plus, 99% des vapoteurs avaient déjà fumé avant de se tourner vers la vape.

La conclusion de ces différentes études montre qu’effectivement la vape est un atout dans le sevrage tabagique, toutefois, il est important que les différentes nations, mais également l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) œuvrent pour faciliter l’accès aux produits de vapotage. Or ces des mois, de nombreux pays ont pris des mesures pour limiter la prévalence de la vape dans leur pays.