Un sondage BVA met en lumière la désinformation dont les Français sont victimes
Les produits de vapotage sont en vente depuis plus de 10 ans dans l’hexagone, pourtant au fil des années, les Français ont une perception toujours très faussée de la vape. La mauvaise image renvoyée par les dispositifs de vapotage est préjudiciable pour les fumeurs. Or, un nouveau sondage réalisé en septembre 2020 montre que les Français restent très réticents à utiliser la vape comme moyen de sevrage.
Le sondage réalisé par BVA et commandité par Sovape montre que trois quarts de la population française ne sait pas que les produits de vapotage sont moins nocifs que la cigarette. Cette enquête souligne également un autre fait très inquiétant, la méfiance des Française vis-à-vis de la vape reste (malheureusement stable) depuis 2019, date du dernier sondage.
Ainsi, seulement 8% des sondés a connaissance que la vape est nettement moins nocive que la cigarette alors que 78% pensent que la nicotine est une substance cancérigène. Pourtant, la communauté scientifique est aujourd’hui capable d’affirmer que la vape constitue un moyen très efficace et très sûr pour arrêter de fumer. Toutefois, certains médias n’hésitent pas à diaboliser la vape pour faire dans le sensationnalisme ou pour soutenir certaines associations anti-vape très puissantes.
La France victime de désinformation ou d’un manque cruel de communication ?
La Grande-Bretagne a décidé de faciliter l’accès à la vape pour aider les fumeurs à arrêter avec le tabac et les résultats sont au rendez-vous. En France, les autorités sanitaires font preuve d’une absence totale d’initiative. Aucune campagne d’envergure n’a été menée pour inciter les fumeurs à se tourner vers le vapotage plutôt que vers la cigarette et parallèlement, aucune mesure anti-vape n’a été entreprise comme dans certains pays d’Europe où les arômes sont aujourd’hui interdits à la vente.
Aussi, actuellement les fumeurs français ne disposent pas d’informations claires pour choisir en toute connaissance la vape plutôt que le tabac. Aussi, il est essentiel de réagir rapidement car aujourd’hui 75 000 décès par an en France sont dus à la cigarette.