Un ancien dirigeant de l’OMS accuse l’organisation d’être à la solde de ses donateurs
Robert Beaglehole s’en est pris ouvertement à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors d’un discours dans le cadre de la conférence E-cigarette Summit. Cet ancien directeur de l’OMS, chargé à l’époque de la promotion de la santé a déclaré que cet organisme était à la solde des donateurs. En particulier, la Bloomberg Philanthropies tirerait les ficelles pour promouvoir une politique résolument antivape.
Créée en 1948, l’OMS a pour objectif de préserver la sécurité sanitaire des populations. Cet organisme est financé par les subventions versées par les états membres mais également par les contributions de donateurs privés. Aussi, la question de l’indépendance de l’OMS se pose.
Ainsi, depuis quelques années, des voix s’élèvent pour protester contre les décisions prises pour lutter contre la prévalence du tabac dans le monde. En particulier, de nombreux experts spécialisés dans le sevrage tabagique ne comprennent pas pourquoi l’OMS adopte une position résolument antivape. En effet, il est prouvé aujourd’hui que les cigarettes électroniques constituent un outil efficace pour arrêter de fumer.
Le manque d’indépendance de l’OMS enfin révélé
Robert Beaglehole, un ancien dirigeant de l’OMS a fait des déclarations accablantes pour l’organisme de santé. Tout d’abord, ce professeur émérite a reproché à l’OMS de se préoccuper trop des jeunes au détriment des fumeurs adultes. En effet, l’OMS refuse de faire la promotion des produits de vapotage malgré les bénéfices que pourraient en tirer les fumeurs. L’OMS craint qu’un accès plus facile aux cigarettes électroniques induise une explosion du nombre de vapoteurs parmi les plus jeunes. Une crainte qui n’est pas du tout fondée comme le prouvent les nombreuses études sur le sujet.
Lors de son discours, Robert Beaglehole a également critiqué l’implication de nombreux donateurs dans la gestion financière de l’OMS. Ainsi, la Bloomberg Philanthropies, une association ouvertement antivape donne chaque année une enveloppe conséquente à l’OMS pour ses frais de fonctionnement.
Difficile dans ces conditions pour l’organisme de santé publique d’aller à l’encontre des principes développés par Bloomberg Philanthropies. D’ailleurs, l’OMS n’hésite pas à citer l’association américaine antivape dans ses rapports officiels.