La cigarette électronique pour arrêter de fumer reconnue en Europe
La question de la cigarette électronique pour arrêter de fumer reste controversée sur la scène politique et médicale. D’après l’OMS, le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde, provoquant chaque année environ 10 millions de morts. À l’origine d’un quart des décès par cancer, la consommation de tabac est le facteur de risque le plus important. Les moyens de sevrage tabagique, notamment la cigarette électronique, pourraient réduire le nombre de fumeurs et donc le taux de cancer provoqué par le tabagisme.
La cigarette électronique pour arrêter de fumer : une réalité pour le Parlement Européen
Dans la démarche de son plan de lutte contre le cancer, le Parlement Européen discute du processus de prévention de la maladie. Un rapport a donc été établi et admet les éventuels bienfaits de la cigarette électronique pour arrêter de fumer. Si la consommation de tabac apparaît comme étant la première cause de cancers, l’Union Européenne a tout intérêt à déployer des actions pour en limiter les dégâts. À noter que le Parlement adopte ce rapport et reconnaît que la cigarette électronique peut accompagner les fumeurs dans une démarche de sevrage tabagique progressive. Selon l’Independant European Vape Alliance (IEVA), une organisation regroupant tous les acteurs du secteur de la vape, cette prise de position est sans précédent.
Si l’annonce de cette décision réjouit les acteurs du secteur de la vape, la Commission européenne contraste ce point de vue. Elle souligne que les cigarettes électroniques peuvent susciter un intérêt particulier chez les non-fumeurs et les mineurs de part le large choix de saveurs en e-liquides. Pour contrer ce problème, la Commission souhaiterait interdire les arômes susceptibles d’être les plus attirants. Si l’intention reste dans une optique préventive, l’IEVA s’empresse de mentionner que l’interdiction des arômes ne sauraient avoir lieu : ils constituent un rôle décisif dans le sevrage tabagique.
Enfin, selon le député européen Nicolas Gonzalez Casares, de multiples amendements devraient prochainement être votés. Le rapport devrait ainsi comporter les recommandations de l’OMS sur l’utilisation de la vape dans le sevrage tabagique. Bien que l’OMS ne se positionne pas en faveur de la cigarette électronique, la vape possède des alliés influents dans le monde. De plus, de nombreuses études scientifiques se rejoignent : la cigarette électronique obtient des résultats significatifs dans la démarche de sevrage tabagique.