Une étude sur la vape et son impact sur les dents jugée infondée
Depuis son apparition, la vape a fait l’objet de multiples études scientifiques. Certaines ont ainsi pu démontré son innocuité, étant 95 % moins nocive que la cigarette. D’autres s’efforcent, semble-t-il, de contrer ce dispositif pourtant novateur. Une étude sur la vape l’a ainsi accusé de provoquer des affections respiratoires, en lien avec le diacétyle. Ce composé, contenu dans certains e-liquides affecteraient directement les poumons. Dernière en date, une étude britannique affirme que le vapotage impacterait négativement la santé des dents. Ses auteurs, Ruth Fairchild et Anita Setarehnejad, soulignent le « potentiel érosif » de la vape. Fort heureusement, un comité de relecture a démontré les nombreuses failles de cet article.
Une étude sur la vape aux multiples erreurs
Le groupe de relecture était composé de quatre membres de l’Ecole des sciences dentaires de l’Université de Newcastle. À sa tête, on y retrouve le docteur Richard Holiday, une référence dans le domaine de la dentisterie restauratrice. Ce groupe a ainsi pointé cinq erreurs majeures dans l’étude sur la vape publiée dans le British Dental Journal. Les scientifiques ont notamment souligné que la vapoteuse ne contient pas de tabac, ce qu’oublie de préciser ladite étude.
D’autre part, ces scientifiques pointent surtout des allégations contenues dans l’étude. Parmi elles, le diacétyle, en cause dans des maladies respiratoires, n’est pas utilisé dans les e-liquides au Royaume-Uni. Cette substance ne devrait donc pas être citée dans cet article « mensonger ». De plus, cette dernière n’hésite pas à faire un lien, totalement infondé, entre vapotage et cancer.
Enfin, Fairchild et Setarehnejad placent l’OMS comme référence sanitaire. Or, on connaît les positions de cette organisation, loin d’encourager le vapotage. À l’inverse, les organismes sanitaires britanniques ont été les premiers à encouragerson usage dans le sevrage tabagique.
Force est de constater que cette étude n’est pas un cas isolé pour ternir l’image du vapotage. Mais, une fois n’est pas coutume, elle ne repose sur aucun argument fondé qui montrerait son impact sur les dents. En évaluant le ph de la bouche après vapotage, Holiday n’a observé que des changements minimes. Un impact érosif n’est donc pas démontré à l’heure actuelle. Les vapoteurs, bien loin de prendre des risques pour leurs dents, pourront donc encore arborer un sourire étincelant !