Une nouvelle étude est formelle : vaper n’altère pas la santé
Le professeur Riccardo Polosa est un médecin spécialisé sur les risques de la vape. Les résultats de ses récentes recherches viennent d’être publiés dans Nature, une revue de renommée internationale. L’originalité de son étude repose sur le panel de personnes choisies, des utilisateurs réguliers de e-cigarettes n’ayant jamais consommé de tabac ont été suivis durant près de 4 années.
Cependant, la difficulté de cette expérience a été de réunir suffisamment de participants pour établir un panel représentatif. Des magasins commercialisant des produits de vape ont été mis à contribution. Leur responsable était en charge de se renseigner sur les modes de consommation de leurs clients.
La probabilité de vaper sans avoir fumé au préalable est faible. Aussi au final, seulement 9 personnes répondant aux critères définis ont été sélectionnées. La moyenne d’âge des candidats se situe autour de 29 ans. La population témoin a été choisie parmi le personnel de l’hôpital où ont été effectuées les recherches
Une étude validée par un conseil scientifique
Le nombre réduit de participants rend difficile une statistique fiable. Mais le protocole de cette étude a été validée par le Comité de révision éthique de l’Université de Catane et les résultats montrent clairement que les vapoteurs testés ne présentent aucune altération de leur capacité physique.
L’équipe du Pr Polosa a analysé certaines constantes physiques souvent modifiées par l’usage du tabac. Aussi, pendant 3 ans et demi, les volontaires ont subi différentes batteries d’examens médicaux et les données recueillies montrent sans ambiguïté l’absence de lésions des voies pulmonaires. De plus, le taux de monoxyde de carbone et d’oxyde nitrique dans l’air expiré n’a pas augmenté durant la période du test.
Ces résultats indiquent que la vape n’induit aucune modification des capacités respiratoires chez les 9 participants testés.
L’étude va même plus loin. Aucun d’entre eux n’a abandonné la e-cigarette pour le tabac. Et même deux personnes ont décidé d’arrêté de vaper. Cela prouve que vaper ne conduit pas inéluctablement à consommer des cigarettes traditionnelles.