Philip Morris attaqué en justice par d’anciens salariés
Face à la recrudescence de nouvelles alternatives à la cigarette traditionnelle, les cigarettiers sont forcés de s’adapter. Dans ce contexte, Philip Morris a développé l’IQOS. L’IQOS est un dispositif de tabac chauffé, et le succès de celui-ci ne doit rien au hasard !
En effet, ce géant du tabac aurait engagé des commerciaux censé vanter les mérites de l’IQOS, les incitant à outrepasser les termes de leur contrat. Devant ce contrat jugé « illicite » par certains employés de la firme, 13 d’entre eux ont décidé de porter plainte contre Philip Morris.
Pour promouvoir son niveau dispositif de tabac chauffé, Philip Morris a engagé des commerciaux de l’agence marketing CPM. Leur contrat de 3 mois stipulait qu’ils devaient faire découvrir l’IQOS et accompagner les nouveaux utilisateurs dans leur découverte de ce produit révolutionnaire. Or, la réalité semble avoir été toute autre !
Un contrat jugé illégal par les ex-employés de Philip Morris
Révélée le 22 mars dernier par Le Parisien, l’affaire de la publicité de l’IQOS se retrouve désormais devant les tribunaux. En effet, 13 des commerciaux engagés par Philip Morris rapportent avoir subi des pressions pour promouvoir l’IQOS.
Lors de leur formation sur ce dispositif, il leur a, tout d’abord, été demandé d’essayer ce produit, alors qu’aucun d’eux n’étaient fumeurs. Bien évidemment, l’argument de l’absence de nocivité de ce dispositif était avancé, sans pour autant convaincre ces salariés.
Si l’objectif de départ était de faire la publicité de l’IQOS auprès du grand public, les commerciaux ont été incités à se tourner vers leur entourage. Contraints à envoyer chaque jour leurs résultats de vente, on les encourageait à inviter leurs amis ou leur famille pour tester l’IQOS autour d’un verre.
Les ex-salariés de Philip Morris dénoncent donc leur mission allant à l’encontre de leurs valeurs. Tester cette cigarette « révolutionnaire », sans connaître son impact sur leur santé, et pousser leur entourage à l’adopter n’étaient pas dans leur objectif de départ. Ils jugent donc ce contrat illégal. Ils ajoutent que la promotion du tabac est de toute façon proscrite par la loi. En conséquence, les ex-salariés réclament des dommages et intérêts au cigarettier.