Un grave accident respiratoire causé par la vape, Farsalinos conteste
- Jean-Pascal
- 3 juin 2018
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Une jeune femme a été accueillie il y a quelques jours au centre médical de l’Université de Pittsburgh pour une détresse respiratoire sévère. Âgée de 18 ans et souhaitant arrêter de fumer, elle avait commencé à utiliser une cigarette électronique 3 semaines auparavant. Elle se plaignait depuis d’une toux, de difficultés à respirer et de douleurs à la poitrine.
Après avoir été admise à l’hôpital, les symptômes ont empiré. Elle a donc été placée sous appareil respiratoire. Des tubes ont également été installés dans chacun de ses poumons afin de drainer le liquide qui s’y trouvait. Les médecins ont finalement diagnostiqué une pneumopathie d’hypersensibilité et accusent l’e-cigarette de l’avoir provoquée.
Une étude a été réalisée par les médecins
Suite à cet épisode dramatique, les médecins ont réalisé une étude de son cas. Ils ont conclu que les adolescents utilisant l’e-cigarette pouvaient risquer une pneumopathie d’hypersensibilité et mettre leur vie en danger. Ils invitent donc les pédiatres à discuter des possibles méfaits de la cigarette électronique avec leurs patients.
L’étude a été reprise par de nombreux médias américains comme CNN, CBS. Ils relaient notamment les propos de la pédiatre de la jeune-femme, Casey Sommerfeld. Cette dernière affirme que les produits chimiques contenus dans l’e-cigarette auraient causé une inflammation aux poumons de la patiente et une réaction immunitaire. Cette réaction aurait entrainé une « inflammation accrue et divers problèmes au niveau des vaisseaux sanguins » ainsi qu’une « accumulation de liquide dans les poumons ».
Selon le docteur Konstantinos Farsalinos, le diagnostic posé par les médecins est un non-sens total. Il affirme en effet qu’une pneumopathie d’hypersensibilité est peu probable dans ce cas. Il pense plutôt que les problèmes rencontrés par la jeune femme résulteraient d’antigènes provenant d’agents microbiens (foin, excréments d’oiseaux, grains moisis…).