Juul Labs fait son mea culpa

Dans le monde florissant du vapotage, Juul est actuellement au coeur de nombreuses discussions. Ce dispositif de vapotage séduit les jeunes en quête de nouvelles expériences autant qu’il inquiète les autorités de santé. Parmi elles, la Food and Drug Administration (FDA) qui craint que cette cigarette électronique tendance ouvre la voie vers le tabagisme.

Il faut dire que, côté marketing, Juul a tout compris, affichant une hausse de ses ventes de 700 % en 2017. Semblable à une clé USB, facile à emporter et à recharger, Juul propose surtout des saveurs alléchantes, de la crème brûlée à la fraise, en passant par vos cocktails préférés. Il est donc compréhensible que les jeunes soient tentés de s’essayer au vapotage.

Juul est donc au coeur de la polémique, forçant la société Juul Labs qui le produit à montrer patte blanche. Elle a ainsi annoncé une campagne de prévention, à destination des parents de mineurs, concernant les produits issus du vapotage. Prévue pour courant juin, celle-ci vise à informer sur les usages et mésusages de la cigarette électronique.

Une campagne de prévention qui se veut transparente

Si Juul connaît un vrai succès auprès des adolescents, Juul Labs insiste sur le fait que ce dispositif s’adresse aux fumeurs désireux de trouver une alternative au tabac. La société souligne donc que Juul contient de la nicotine et est donc potentiellement addictif. Le but de cette campagne est de dissuader les non fumeurs d’utiliser Juul, censé être un moyen de sevrage plutôt qu’une nouvelle expérience.

Par voie écrite, en ligne ou à la radio, Juul Labs souhaite donc s’adresser aux parents et à leurs adolescents directement. Le message est clair : « Juul est pour les fumeurs. Si vous ne fumez pas, ne commencez pas ». Un message qui devrait satisfaire la FDA, qui a longtemps accusé Juul Labs de tenter les jeunes sans les mettre en garde sur la cigarette électronique.