Le Brexit, une opportunité pour la vape anglaise
Si le Brexit permet au Royaume-Uni de remettre en cause de nombreuses réglementations européennes, cela vaut aussi pour la vape. Cette émancipation de l’Union Européenne devrait ainsi permettre au Royaume-Uni de fixer ses propres règles. Or, à l’heure où la cigarette électronique fait encore débat en Europe, les britanniques l’ont, eux, bel et bien adoptée.
La New Nicotine Alliance, prônant l’usage de la vapoteuse, espère une modification rapide de la réglementation autour de ce dispositif. Une réunion, organisée le 11 juillet, a permis de souligner les points à modifier. Sa présidente, Sahar Jakes, a ainsi remis en cause les restrictions actuelles appliquées sur les produits de vapotage.
La NNA regrette les restrictions européennes appliquées à la vape, empêchant un essor de grande amplitude. Les experts présents à cette réunion entendent adresser leurs remarques à la Food and Drug Administration (FDA). Ils souhaitent surtout que l’organisation se montre plus indulgente envers ce dispositif efficace de sevrage tabagique.
Le combat fait rage pour défendre le vapotage
Le Brexit apparaît donc comme une véritable opportunité pour la vape outre-Manche. Le Royaume-Uni entend ainsi fixer sa propre loi de réduction des méfaits du tabac. Plutôt que de faire l’amalgame entre vape et tabagisme, il souhaite encourager les britanniques à se tourner davantage vers cette alternative saine.
Le Royaume-Uni n’est pas le seul état défenseur de la pratique du vapotage. Outre-Atlantique, Thomas Miller, procureur général de l’Iowa, a récemment adressé une lettre à la FDA. Il y réclame notamment une réduction du taux de nicotine dans les cigarettes, afin que les fumeurs se tournent vers la vapoteuse.
Dans l’état indien du Tamil Nadu, l’Association des Vapers d’Inde (AVI) s’oppose, elle, au gouvernement. Celui-ci interdit la vente de produits de vape, ce que Samrat Chowdery, directeur d’AVI, a qualifié d' »énorme erreur politique ». Fervent défenseur de ce dispositif, il appuie ses arguments à l’aide des preuves scientifiques, qu’aucune autorité ne peut remettre en cause.
Si la vapoteuse est loin d’être adoptée, elle est toutefois défendue par de nombreuses associations de consommateurs. Espérons que ces derniers seront entendus par les autorités sanitaires, dans leur lutte acharnée contre le tabagisme.