Des scientifiques encouragent l’OMS à faire accepter la vape
Si consommateurs et scientifiques semblent unanimes sur les bienfaits de la vape, ce n’est pas le cas des autorités de santé. La politique de lutte anti-tabac actuelle fait perdurer l’amalgame qu’il existe entre produits du tabac et de vapotage. Or, il est désormais prouvé que les risques qu’ils présentent pour la santé sont bien distincts.
Dans cette confusion et face aux réticences persistantes, les défenseurs de la vape comptent bien se faire entendre. C’est ainsi que 70 scientifiques ont profité de la dernière convention de lutte anti-tabac de l’OMS pour interpeller ses participants.
Des arguments forts pour faire accepter la vape
Ces scientifiques réclament une prise de position de l’OMS sur les dispositifs alternatifs au tabac. Ils espèrent ainsi que le regard change sur ces innovations et que leur usage soit encouragé plutôt que réprimé.
Il faut dire que, jusqu’à présent, des doutes subsistent autour des produits de vapotage, encore confondus avec ceux du tabac. Et pourtant, leur essor s’est accompagné d’une nette réduction du tabagisme en quelques années. Les scientifiques entendent donc faire admettre que ce phénomène n’est pas une coïncidence.
Ils rappellent ainsi que les études ont largement démontré un risque réduit pour la santé avec ces dispositifs par rapport au tabac. Si les sceptiques reprochent à la vape de contenir de la nicotine, cela n’est pas un problème. Ce qui la distingue de la cigarette est l’absence de combustion, un processus cancérigène, puisqu’elle ne fait que chauffer ses consommables. Or, pour l’heure, cette distinction n’est pas prise en compte par l’OMS.
Les scientifiques reprochent surtout aux autorités d’être alarmistes. En restant prudentes face au manque de recul face à ces dispositifs, elles n’encouragent pas leur développement. Il s’agit là d’un réel préjudice pour la lutte anti-tabac, lorsqu’on sait que la vape est une solide alternative au tabac. Pourquoi ne pas oser prendre des risques minimes face au tabagisme qui, lui, est un risque sanitaire majeure ? Telle est finalement la question posée par ses scientifiques aux autorités de santé.