Alliance entre la Fivape et Screlec pour valoriser les déchets de la vape
La Fivape a pris la décision de s’associer à la Screlec, un éco-organisme à but non lucratif. Cette filière de recyclage, agréée par les pouvoirs publics, a pour mission d’élaborer un système de collecte et le traitement des déchets pour les magasins de vape.
Dans un premier temps, la Screlec aura en charge la diffusion d’informations réglementaires liées à la valorisation des déchets auprès des professionnels de la vape. Notamment ceux de nature électronique. Dans un second temps, des collectes seront organisées pour recueillir les e-cigarettes usagées et dispositifs assimilés.
Le but est de trier sélectivement les déchets issus des produits de la vape pour les valoriser. Les matières premières recyclées seront réutilisées pour limiter l’impact environnemental. Les déchets non valorisables seront donc éliminés dans le respect de l’environnement.
Des mesures pour réduire l’empreinte écologique des produits de vape
L’objectif du partenariat Fivape-Screlec est de créer une filière de gestion des déchets efficace, pérenne et sécurisée. La logistique d’une telle organisation répond également à critères financiers prédéfinis. Actuellement, plusieurs propositions ont d’ailleurs été élaborées pour aider les gérants de boutiques de vape. L’objectif ? Les aider gérer au mieux leurs déchets.
Des collecteurs de piles et accumulateurs portables vont donc être installés dans les différents points de vente. 30 000 containers de plus grandes capacités seront également accessibles pour vider les collecteurs sans attendre la date prévue du ramassage. Cette mesure a été prise pour éviter aux commerçants de conserver dans leurs locaux des quantités trop importantes de batteries. Ainsi, les risques d’accidents sont réduits.
Aujourd’hui, la filière de la vape a pris conscience de l’importance de gérer ses déchets , une obligation morale mais également légale En effet, la législation européenne impose aux vendeurs de e-cigarettes de participer à la collecte des piles et batteries usagées. Les géants du tabac ne sont pas à l’abri du principe « pollueur-payeur ». Récemment en Belgique, trois grands cigarettiers ont été invités à payer 200 000 euros pour contribuer aux frais de ramassage des mégots.