Vape : la méfiance accrue des Américains et des Britanniques
photo: freepic.diller
Toutes les études récentes montrent sans ambiguïté que la cigarette électronique est nettement moins nocive que le tabac. Il a été clairement établi que vapoter au lieu de fumer réduit le risque de mourir d’un cancer ou de contracter une maladie cardiovasculaire. Pourtant la majorité de la population, surtout aux États-Unis, n’accorde que peu de confiance aux e-cigarettes et produits assimilés. D’où vient cette méfiance ?
Les USA illustrent très bien la méconnaissance des consommateurs concernant les produits de vape et les thérapies de remplacement de la nicotine. Une étude réalisée sur un groupe de 3 495 personnes a révélé que seulement 2,6% des Américains, soit un individu sur 38, pense, à raison, que le vapotage est beaucoup moins dangereux que le tabagisme. Cependant, 3,8% ont déclaré que les produits de vape étaient plus nocifs. Enfin, la grande majorité des sondés considèrent que les e-cigarettes et le tabac présentent un degré de dangerosité proche voire identique. La situation est d’autant plus alarmante qu’en 2012 environ 38% de la population pensait que vaper était moins nocif que fumer contre 17% en 2018.
La désinformation au cœur du problème
Le résultat de ce sondage mené par HINTS, une organisation américaine en charge de la surveillance de la santé, peut surprendre. Toutefois, les citoyens subissent l’influence des lobbyistes pro-tabac. Ainsi, l’information issue des recherches publiques n’est pas toujours bien diffusée pour avertir sur les avancées contre le tabagisme. Tout ceci alors que la presse a tendance à rapporter des résultats alarmistes concernant la vape.
La situation au Royaume-Uni est légèrement différente… à première vue. Un sondage réalisé sur 1 720 participants en septembre 2017 a montré que 57,3% des personnes interrogées pensent que la vape est plus sûre que le tabac. Mais en 2012, le pourcentage se situait à 66,6%, ce qui indique clairement que la population se méfie de plus en plus des dispositifs de vape.
Pourtant en Grande-Bretagne, les autorités de santé publique ont tendance à être positives vis-à-vis du vapotage. De plus, les données scientifiques récentes montrent que la vape est plus saine que le tabac.
