[TEST MATÉRIEL] Le Frenzy, un pod au look affirmé
La vape, comme tant de marchés, est sujet aux modes. Au niveau des saveurs bien sûr, où les e-liquides tendances se succèdent – on se souviendra par exemple d’une des premières grosses modes mondiales à l’époque, le custard – mais également au niveau du matériel.
Ainsi, si les pods permettent une liberté totale dans leur conception (au contraire des ecigs avec connexion 510), on constate tout de même des tendances qui poussent les fabricants à se copier.
GeekVape est une marque réputée et qui innove régulièrement (ahhh le Zeus), mais le Frenzy en test aujourd’hui serait plutôt le petit frère de celui qui a lancé cette nouvelle vague de pods : l’Orion de Lost Vape. Référence actuelle dans le monde, l’Orion est le premier à embarquer le nouveau chipset DNA Go, pensé pour ce type d’appareil. Comparé à ce dernier, le Frenzy se veut plus épais, mais moins haut et moins large. Il tient tout aussi bien en main et présente un design très réussi.
Avec son style rectangulaire, il rappellera aussi la PAL II déjà testée dans Blog Vape ou encore le Trinity Alpha de Smok.
Malheureusement, si certaines marques arrivent à faire mieux que l’original, ce n’est pas encore le cas pour l’Orion. En effet, le Frenzy est certes un très bon produit, mais certains côtés nous laissent tout de même sur notre faim, à commencer par le pod lui-même. Ce dernier a en effet deux désavantages principaux. Tout d’abord, la fixation magnétique du pod sur la batterie est définitivement trop faiblarde. Si vous secouez le Frenzy un peu fort, il va se détacher. Si vous le tirer de votre poche un peu serrée, il va se détacher. Le second problème vient de la lecture du niveau de e-liquide restant. Teinté sombre, le réservoir ne vous montrera ses entrailles qu’à condition de le regarder près d’une fenêtre ou à la lumière de la torche de votre smartphone.
Un système de TC ingénieux intégré au Frenzy
Le TC ou contrôle de température, bien que très pratique, n’a jamais vraiment trouvé son public. Le Frenzy pourrait peut-être répondre à cela. En effet, il propose cette fonctionnalité de manière automatique. Ainsi, selon que vous utilisiez un coil 0.7 ou 1.2 ohm, le Frenzy va passer respectivement en mode wattage ou TC en fonction de la résistance qu’il détecte. On notera d’ailleurs qu’il s’agit des mêmes résistances que dans le Flint. Le Frenzy est donc un hybride (un pod dont la résistance se change plutôt que le pod complet).
Côté specs, on retrouve une batterie de 950 mAh pour une puissance max d’une douzaine de watts. On a donc de quoi voir venir niveau autonomie, même si cela paraitra un peu léger pour certains face à l’airflow capable d’ouvrir plus que la moyenne des pods.
La vapeur et les saveurs sont, en toute logique, très proches de ce que procure la Flint, c’est-à-dire du style MTL pur et dur. Un pod idéal par exemple avec du sel de nicotine, surtout pour la trentaine d’euros qu’il coûte.
Caractéristiques techniques
- Pod rechargeable 2 ml
- Résistances 0.7 ou 1.2 ohm (identique à celles de la Flint)
- Batterie rechargeable en USB 950 mAh
- Trois niveaux de puissance
- Mode TC ou wattage automatique selon la résistance
- Livré avec batterie, pod, 2 résistances, manuel et câble USB