La vape comme sujet au baccalauréat suscite la controverse

 La vape comme sujet au baccalauréat suscite la controverse

La banalisation du vapotage s’est illustrée récemment lors des épreuves du baccalauréat. Les élèves de la section technologique ont été invités à plancher sur un sujet portant sur la vape et la santé. Mais, les documents fournis soulèvent la polémique.

L’exercice proposé le 24 juin dernier s’appuie sur un cas concret. Monsieur X consomme de nombreuses cigarettes quotidiennement. Suite à des problèmes de santé, il consulte un cardiologue. Ce dernier lui conseille de se tourner vers la cigarette électronique.

L’une des questions du sujet du baccalauréat portait sur les bénéfices d’adopter la vape comme substitut nicotinique. Pour aider les étudiants à répondre à cette question, les conclusions d’une expérience réalisée par l’Université du Maryland étaient fournies. Or, cette étude de 2015 montre que des souris exposées à des vapeurs de e-cigarettes sont plus susceptibles de succomber au virus de la grippe. Suite à la publication de cette étude, de nombreux scientifiques avaient, d’ailleurs, critiqué la méthodologie utilisée par l’équipe du Maryland. Depuis 2015, de nombreuses recherches montrent que les e-cigarettes sont nettement moins nocives que les cigarettes à combustion.

 
 

Un exemple d’étude contestable

Proposer au baccalauréat un sujet traitant de la vape est une bonne initiative. Le texte d’introduction du problème indique clairement que la vape aide au sevrage tabagique mais également que les e-liquides contiennent moins de produits cancérigènes que le tabac. Or, selon l’Institut National du Cancer, les techniques d’analyse actuelles ne détectent aucune substance cancérigène dans les produits de vape. De plus, il est très étonnant que les rédacteurs aient choisi un énoncé où les e-cigarettes sont perçues comme dangereuses pour la santé.

Pour certaines associations pro-vape, cette affaire est loin d’être anecdotique. Le sujet du baccalauréat 2019 est assimilé à un texte de désinformation alors que la population française se méfie de plus en plus des produits de vape. En 2017, 50% des Français déclaraient que la e-cigarette était au moins aussi néfaste pour la santé que le tabac.

Vapyou a mis le sujet en ligne si vous souhaitez le lire.

Pauline

Pauline est connue à BlogVape pour son palais. Amatrice d'e-liquides rares et pro du marché, elle vape avant-tout pour les saveurs.

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