Les français ont une image plutôt positive de la vape d’après France Vapotage
Stanton Glantz, le virtuose de l’analyse erronée des données sur la vape
- Jean-Pascal
- 21 décembre 2019
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Stanton Glantz est professeur de médecine à l’Université de Californie. Ce septuagénaire est connu également pour ses engagements anti-tabac. Depuis la commercialisation des dispositifs de vape, ce chercheur s’est illustré en rédigeant des articles soulignant les dangers de la e-cigarette. Mais comme toujours, ses résultats sont soumis à caution.
Une étude récente de Stanton Glantz a été publiée dans la très sérieuse revue American Journal of Preventive Medicine (AJPM). D’après les conclusions de cet article, le risque de contracter une maladie respiratoire était 30% supérieur chez les vapoteurs. Or, il s’avère que cette étude est truffée d’inexactitudes.
Pour appuyer le sérieux de son analyse, Stanton Glantz a prétendu avoir réalisé le suivi clinique de 32 000 personnes sur une période de 3 ans. Or, son équipe de recherche s’est contentée de faire des calculs à partir d’enquêtes de diverses sources. De plus, dans leur panel, les chercheurs ont inclus des personnes souffrant de bronchites chroniques, de la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) et d’emphysèmes. Or, ces pathologies sont connues pour évoluer très lentement et les premiers symptômes n’apparaissent qu’au bout de quelques décennies. Aussi, il est impossible d’attribuer ces maladies au vapotage.
Une communication efficace pour donner plus de poids à ses résultats
L’étude a eu un très grand retentissement en raison de l’actualité défavorable concernant le vapotage. En effet, Stanton Glantz a communiqué sur ces conclusions inquiétantes (avant même la validation de ses résultats par des experts scientifiques) alors que les USA étaient confrontés à une recrudescence de maladies respiratoires. L’enquête a révélé par la suite que des produits vendus au marché noir étaient la cause de l’épidémie observée dans certains États du pays.
Stanton Glantz et son collègue Dharma Bhatta ont déjà été accusés d’avoir produit des articles à partir de données erronées. Cette supercherie avait été mise en évidence par le Dr Konstantinos Farsalinos. Pour certains spécialistes, la diffusion d’annonces alarmistes par des scientifiques, pourtant reconnus par la profession, pourrait être l’œuvre de lobbyistes.
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