Trump & la vape : « je n’aurais jamais dû m’en mêler »
Alors que la vape connaît un véritable succès à l’échelle mondiale, elle reste largement critiquée aux Etats-Unis. Face aux attaques répétées de la FDA et aux opposants de ce dispositif, Trump a pris des décisions drastiques à son encontre. Ainsi, en septembre 2019, il annonçait des mesures d’interdiction des e-liquides aromatisés.
S’il se montre aussi opposé à la vapoteuse, c’est que Trump espère recueillir les votes des citoyens anti-vape. Ce groupe étant grandissant outre-Atlantique, il pense ainsi aux voix qu’il obtiendrait pour les prochaines élections. Dans son discours, on retrouve ainsi les mêmes arguments que ceux de la FDA. Parmi eux, l’incitation des mineurs à vapoter et le risque sanitaire du vapotage sont régulièrement retrouvés. Et pourtant, ces derniers ne reposent que sur des suppositions et non des preuves.
Trump ferait-il machine arrière concernant le vapotage ?
S’il semblait il y a quelques mois déterminé à proscrire l’usage de la vape, Trump nuance désormais ses propos. Il vient ainsi de déclarer qu’il regrettait d’avoir annoncé des mesures si restrictives autour du vapotage. À ce jour, il entrevoit d’interdire seulement certains e-liquides aromatisés. Les e-liquides mentholés et aux saveurs de tabac resteront donc en vente libre. Trump prévoit également d’appliquer certaines exceptions pour la vente.
Certains pourraient croire que Trump s’est décidé à lire les études scientifiques qui démontrent l’absence de risque de la vapoteuse. En effet, aucune d’elles n’a pu mettre en évidence un risque pour notre santé, dès lors qu’elle est acheté dans le circuit classique (et pour un ancien fumeur).
Trump semble pourtant bien loin d’agir simplement pour la santé de ses citoyens. Les pressions subies par les défenseurs de la vape et les industriels de ce domaine ont certainement eu raison de lui. De même que les pertes d’emplois. Cependant, il craint surtout que ces citoyens, présents en nombre aux Etats-Unis, ne votent pas pour lui aux prochaines élections. Son regret est donc bien d’avoir pris part au débat qui fait rage autour du vapotage. Il entend donc désormais, comme il aurait du le faire dès le départ, laisser la FDA décider du sort de la vape.