PG et VG : l’e-cigarette renforce leur activité antibactérienne
- Jean-Pascal
- 14 septembre 2020
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Ces dernières années, de nombreux débats ont eu lieu autour de la dangerosité de la cigarette électronique. Des études, au Royaume-Uni notamment, ont montré ses vertus en tant que substitut nicotinique. De récentes conclusions scientifiques prouvent que certains composants des e-liquides ont également des capacités antimicrobiennes renforcées par ce biais.
Les différents e-liquides présents sur le marché possèdent une composition relativement proche. On y retrouve ainsi de la nicotine, des arômes, de la glycérine végétale (VG) et du propylène glycol (PG). La glycérine végétale y est utilisée afin de permettre plus facilement la production de vapeur.
Les effets antibactériens du propylène glycol et de la glycérine végétale sont bien connus. Une étude de 2015 avait déjà démontré leur efficacité face à des souches d’organismes variées, même résistantes. De nouveaux travaux affirment aujourd’hui que l’ajout des composants figurant dans les e-liquides améliore leur effet antibactérien. Il s’agit de la première fois qu’une étude scientifique parvient à de telles conclusions.
Des travaux plus approfondis encore nécessaires
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs se sont concentrés plus spécifiquement sur la combinaison de ces composants. Les effets du propylène glycol et de la glycérine végétale n’ont donc pas été testés seuls cette fois. C’est leur association avec les arômes et la nicotine qui a été prise en compte dans le cadre de cette nouvelle étude.
La recherche effectuée a porté pour l’occasion sur sept souches d’organismes différentes. Une approche multidisciplinaire a été retenue afin de réaliser les travaux les plus précis possibles. De manière surprenante, les composés contenus dans les e-liquides n’ont aucunement affaibli les effets antimicrobiens du PG et de la VG.
Au contraire : leur activité microbienne a été « considérablement renforcée » grâce à l’association avec les arômes et la nicotine. Les scientifiques responsables de l’étude estiment qu’il s’agit d’une nouvelle donnée à prendre en compte. De prochains travaux sont espérés désormais pour aller plus loin autour de cette question.