Juul pourrait quitter les pays d’Europe et d’Asie

 Juul pourrait quitter les pays d’Europe et d’Asie

KC Crosthwaite

Juul est une start-up qui connaît des difficultés et qui a déjà remercié un tiers de ses employés. D’après le Wall Street Journal, relayé par l’AFP, elle pourrait licencier à nouveau et quitter l’Europe et l’Asie.

L’entreprise a été fondée il y a 4 ans et s’est installée en France en décembre 2018. Elle a vite rencontré le succès, notamment auprès des jeunes, grâce à la simplicité d’utilisation de ses produits, à leur design travaillé et aux goûts proposés.

La start-up, qui a déjà cessé ses activités en France, pourrait stopper la vente de ses produits dans 11 pays comme l’Allemagne, l’Italie, les Philippines ou la Russie. C’est en tout cas ce qu’indique le journal qui précise que Juul aurait réalisé plus de 90 % de ses ventes du premier trimestre au Canada et aux USA.

Ce retrait devrait s’accompagner de licenciements, bien que cela n’ait pas été précisé pour le moment.

 

Des licenciements décidés dans le but d’investir

Les licenciements doivent permettre à la start-up d’investir dans la recherche et le développement de nouveaux produits. C’est ce qu’indique un mail envoyé par le PDG de Juul, Kevin Crosthwaite, à ses employés. Selon lui, les investissements ne créeront pas de revenus dans l’immédiat mais permettront de construire l’entreprise sur le long terme et de gagner en confiance.

Kevin Crosthwaite est à la tête de Juul depuis un an. Cela correspond au moment de la vague d’inquiétude à propos du vapotage des adolescents et de la survenue de maladies pulmonaires liées à la cigarette électronique qui ont causé plusieurs dizaines de décès aux USA. Une enquête réalisée depuis a révélé que cela était dû à un composant souvent ajouté aux recharges contenant du cannabis, vendues au marché noir.

Pauline

Pauline est connue à BlogVape pour son palais. Amatrice d'e-liquides rares et pro du marché, elle vape avant-tout pour les saveurs.

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