La vape dans le viseur des autorités sanitaires américaines
Encouragé par la communauté scientifique britannique, l’usage de la vape est loin de l’être Outre-Atlantique. Depuis son apparition, il y a une dizaine d’années, ce dispositif fait de nombreux sceptiques aux Etats-Unis. Alors que la plupart des fumeurs étaient prêts à l’adopter, le CDC et la FDA n’ont eu de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues.
En 2019, la vape était ainsi accusée d’être responsable de maladies pulmonaires, parfois létales. Selon le CDC, certains composés des e-liquides en étaient responsables, plus particulièrement l’acétate de vitamine E. Dès lors, l’autorité de santé avait mis en garde les vapoteurs, les incitant à arrêter cette consommation. Or, les e-liquides incriminés étaient tous vendus de manière illégale.
Le CDC : l’autorité sanitaire anti-vape ?
La vapoteuse n’a plus a prouvé son efficacité pour le sevrage tabagique et son innocuité par rapport au tabac. Pour cause, de nombreuses études scientifiques ont clairement pu démontrer ces résultats. Pour autant, ces derniers semblent insuffisants pour convaincre le CDC de nuancer son avis sur le vapotage.
En effet, ce dernier tient un discours alarmiste envers ce dispositif de sevrage novateur. L’accusant d’être trop attractif pour les jeunes, il l’a ensuite associé aux troubles pulmonaires observés dans la population américaine. Le CDC, soutenu par les autorités politiques, ira même jusqu’à baptiser EVALI les troubles supposés liés à la vape.
L’avis de la population américaine se voit donc biaisé par l’influence de la CDC sur les autorités politiques. Les annonces du CDC ont ainsi conduit à une interdiction temporaire de vente des produits de vapotage. Par la suite, ces derniers se verront appliquer une taxe de 75 % afin, supposons-le, de dissuader les consommateurs. Mais, avec EVALI, le CDC a considérablement modifié le comportement des consommateurs. Craignant pour leur santé, les nouveaux vapoteurs ont ainsi diminué les achats de produits issus du vapotage… au profit du tabac.
Difficile de croire que des autorités censées protéger la population poussent des citoyens à renouer avec une consommation des plus dangereuses. Et pourtant, c’est bien l’impact qu’ont eu les annonces alarmistes de ces derniers mois du CDC. Il convient donc que cette organisation s’appuie sur des données fiables pour rassurer les consommateurs et les encourager vers une consommation plus saine.
