La Commission européenne accouche d’un rapport douloureux sur la TPD
Après avoir consulté de nombreux experts, compulsé différentes publications…les membres chargés de la rédaction du rapport pour élaborer la TPD viennent de rendre leur verdict. Leurs conclusions sont à la fois alarmantes mais surtout très inquiétantes pour le devenir de la vape en Europe.
Depuis quelque temps, Blog Vape vous parle de la fameuse TPD (Tobacco Products Directive) qui pourrait finir par être fumeuse. Pour rappel, cette directive européenne a pour objectif de définir la réglementation concernant la commercialisation des produits issus du tabac. Or, les dispositifs de vapotage, même ceux qui ne délivrent pas de nicotine, sont soumis à cette nouvelle directive. Aussi, les fabricants, les revendeurs de vape mais également les vapoteurs attendent avec impatience la conclusion finale du rapport utilisé pour rédiger la TPD.
La commission en charge du rapport final a mandaté différents experts chargés d’analyser et de compiler les différentes données scientifiques, épidémiologiques, médicales, sanitaires…pour avoir une vision claire et précision de l’intérêt de la vape versus le tabac. Or, ces rapports issus de l’OMS, du SCHEER (the Scientific Committee on Health, Environmental and Emerging Risks) et du Plan européen du cancer ont un point commun : ils sont à charge contre la vape.
Un rapport entaché de lacunes, d’imprécisions et d’erreurs
Aussi, certaines conclusions de ce rapport peuvent interpeller en raison de leur manque de précision et par la présence d’informations erronées. Ainsi, il est noté que la nicotine est une substance toxique. Certes, cette molécule conduit à l’addiction mais elle n’est pas nocive pour la santé. Concernant la dangerosité du vapotage, aucun consensus n’a réussi à émerger. Toutefois dans un autre paragraphe, les produits de vape sont présentés comme de possibles substituts nicotiniques…qui devraient adopter la législation sur les produits pharmaceutiques. Cela impliquerait d’aller acheter ses e-liquides en pharmacie voire avec une ordonnance ?
En préambule, le rapport est revenu sur les efforts considérables fournis par les membres de la Commission européenne. De plus, ce document a indiqué que les ressources mises à la disposition des experts n’étaient pas suffisantes. Au fil de la lecture du rapport, il est intéressant de noter que le terme « lacune » revient de manière très fréquente.
Or, il serait souhaitable que les députés ne prennent pas de décisions portant atteintes à toute une profession sur la base de « lacunes » et de « ressources insuffisantes ».