L’OMS tire encore à boulets rouges sur la vape
Sorti le 27 juillet dernier, le rapport de l’OMS critique violemment les appareils de vapotage et produits assimilés. Pourtant, la majorité des études réalisées par des laboratoires indépendants montrent que la vape est un moyen efficace pour arrêter le tabac. Ces substituts nicotiniques sont également nettement moins nocifs pour la santé. Alors comment expliquer les attaques répétées de l’OMS envers la vape?
Le début de réponse à cette question épineuse peut être, en partie, trouvée en analysant la liste des participants impliqués dans ce nouveau rapport. En effet, la préface du document publié par l’OMS cite le nom de Bloomberg Philanthropies.
Cette association créée par le milliardaire Michael Bloomberg essaye d’user de son influence politique et financière pour réduire la prévalence du tabac dans le monde, Cette démarche apparait louable au vu du nombre de décès dus à la cigarette. Mais, Bloomberg Philanthropies combat egalement énergiquement l’usage de la vape aux États-Unis. Depuis quelques mois, son action s’est étendue à de nombreux pays sur l’ensemble des continents. Ainsi, en préambule de ce rapport, l’association se félicite de la diminution du nombre de fumeurs dans le monde, mais le mérite n’est pas du tout attribué au développement de la vape mais à l’action des gouvernements.
Un rapport truffé d’inepties et de contre-vérités
Les 210 pages de ce nouveau document sont un véritable plaidoyer contre la vape. L’OMS prétend que la vape est une porte d’entrée au tabagisme pour les jeunes en raison de la nicotine qui induit un état de dépendance. Dans ce rapport, l’OMS revient également sur la possible nocivité des produits de vapotage. L’organisation souligne que le vapotage augmente la pression sanguine et le rythme cardiaque. Certes, la nicotine est connue pour perturber certaines fonctions de l’organisme, mais au même titre que la caféine présente dans le café.
Un chapitre de ce document est consacré à la dangerosité de certains e-liquides qui contiendraient des substances nocives. Histoire de bien enfoncer le clou, le rapport est à nouveau revenu sur l’épidémie d’EVALI qui a sévit aux États-Unis à l’automne 2019.
L’OMS se félicite que 32 pays dans le monde ont déjà interdit la vente de produits de vapotage. Or, sur ces 32 pays, 23 ont des revenus moyens à faibles. Cette situation souligne l’emprise des lobbyistes anti-vape. Ils arrivent à influencer assez aisément la politique sanitaire des pays les plus pauvres au détriment de la santé des habitants.