PMTA : le casse-tête financier du coût des tests en passe d’être résolu ?
La mise en place effective de la PMTA est prévue pour le 9 septembre 2021. À partir de cette date butoir, tous les produits de vapotage devront nécessairement avoir obtenu le précieux sésame pour avoir le droit d’être vendus sur le territoire américain. Or pour rappel, l’obtention de la PMTA est, en autres, conditionnée par la réalisation de tests prouvant l’innocuité du produit.
Si les grandes firmes comme Philip Morris ont les finances nécessaires pour effectuer ces analyses couteuses, les petites sociétés risquent de ne pas survivre à une telle contrainte imposée par le gouvernement. Leur salut pourrait venir de l’American Vapor Manufacturers Association. Cette fondation vient de déclarer avoir mis au point un système pour réaliser les tests demandés dans le cadre de la PMTA, mais à moindre coût.
En effet, lors de la demande de PMTA, chaque fabricant doit prouver que leurs e-liquides ne présentent pas de danger pour la santé. Ces tests appelés HPHC (harmful and potentially harmful constituents) sont facturés 20 000 $. Or, l’ajout ou la modification d’un seul composé implique forcément une nouvelle analyse. Dans ces conditions, la facture grimpe très rapidement.
Une nouvelle méthode d’analyse pour réduire considérablement les coûts
L’American Vapor Manufacturers Association a eu l’idée de tester non pas chaque e-liquide individuellement, mais de regrouper une série de e-liquides. Ainsi d’après cette association, cette méthode d’analyse permettrait de réduire les coûts de 90 à 95 %. Toutefois, il ne faut pas se réjouir trop rapidement pour les petits fabricants de vape. En effet, le test HPC n’est qu’un des éléments obligatoires pour l’élaboration de la demande de la PMTA.
Initialement, les professionnels de la vape avaient jusqu’au 9 septembre 2020 pour déposer leur demande de PMTA, mais après concertation avec les différents acteurs du secteur, le gouvernement a décidé de leur accorder un délai supplémentaire pour se mettre en conformité avec la loi. Or, la FDA en charge de valider les PMTA croule sous les demandes et il n’est pas certain que l’organisme sanitaire réussisse à traiter l’ensemble des dossiers à temps.