La pollution de l’air aussi nocive que le tabac
- Jean-Pascal
- 4 octobre 2021
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Le 22 septembre dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a décidé de revoir à la baisse le seuil limite toléré pour les polluants dans l’atmosphère. En effet, aujourd’hui, les études ont très alarmantes, près de sept millions de personnes dans le monde meurent prématurément des effets des particules fines en suspension. Les populations des pays pauvres sont particulièrement exposées à ce danger.
L’OMS s’est penchée que la qualité de l’air au niveau mondial et malgré les nombreuses conférences mondiales sur le climat organisé par les différents pays, la situation se dégrade depuis 2005. Or, la pollution atmosphérique influe directement sur notre santé. Pour tenter de limiter (à défaut d’inverser) la dégradation de la qualité de l’air, l’OMS a pris la décision d’abaisser de moitié les seuils de référence des polluants principaux présents dans l’atmosphère. Ces molécules toxiques comme le monoxyde de carbone, l’ozone ou le dioxyde de soufre sont issues de l’activité humaine.
Tabac plus air pollué : un cocktail mortel
Toutefois, les mesures prises par l’OMS ne sont pas très contraignantes pour les pays. Pourtant, chaque année, la pollution de l’air serait responsable de la mort de sept millions de personnes. Aussi, les particules fines et molécules toxiques présentes dans l’atmosphère induisent autant de décès que le tabac ou une mauvaise alimentation.
D’après une étude réalisée en 2019, 9 personnes sur 10 dans le monde habitent dans des régions où le taux de polluants dépasse les normes fixées par l’OMS. Or, ces régions pauvres ont la particularité de compter un grand nombre de fumeurs. Ces derniers, mais également leur entourage, sont alors doublement exposés par des substances nocives pour la santé : par les polluants de l’air et par la fumée de cigarette.