L’interdiction des arômes dans les e-liquides abandonnée au Michigan
En 2018, San Francisco devient la première ville américaine à prohiber la vente des produits de vape aromatisés. Le Michigan ne tarde pas à franchir le pas, en interdisant à son tour les arômes dans les e-liquides. Aujourd’hui, le gouverneur Gretchen Whitmer revient sur sa décision.
Une mesure de prévention de santé en faveur des enfants
Le 4 septembre 2019, la gouverneure démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, ordonne au ministère de la Santé d’instaurer des règles d’urgence obligeant les magasins à cesser la vente des produits de vapotage aromatisés. Les saveurs attractives dans la cigarette électronique pousseraient les plus jeunes à goûter à la nicotine, au risque d’en devenir dépendants. Or, comme l’explique Nancy Brown la directrice générale de l’American Heart Association, les effets addictifs de cette substance contenue dans le tabac sur le développement du cerveau sont encore méconnus. Il n’est donc pas encore possible d’affirmer que le vapotage est sans danger sur le long terme d’après elle. En tant que dirigeante, la gouverneure se doit de veiller à la sécurité des enfants et de mettre en place une telle mesure. Dans un premier temps, cette interdiction est imposée pour une durée de six mois.
L’échec de la tentative d’interdiction des saveurs dans les e-liquides
Les magasins de vape du Michigan sont déterminés à vendre leurs produits et n’ont pas attendu pour déposer une plainte. Le ministère de la Santé et des Services sociaux de l’État a finalement retiré la mesure, estimant qu’il est inutile de se lancer dans une bataille interminable avec la législature des républicains. Surtout qu’il sera toujours possible de réintroduire l’interdiction des arômes dans les e-liquides dans un nouveau projet de loi. Dans l’attente, le Gouvernement est favorable à l’application des taxes sur les produits de la vape et n’acceptera la vente que de ceux autorisés par la Food and Drug Administration.
Une alternative efficace pour arrêter de fumer
Le ministère de la Santé travaille ardemment avec l’Assemblée législative pour mettre les plus jeunes à l’abri de la dépendance engendrée par les e-liquides nicotinés aromatisée. Infliger des restrictions apparaît donc comme étant une nécessité au ministère. Il convient malgré tout de prendre en compte les études scientifiques, qui sont unanimes sur un point : les saveurs aromatisées représentent une aide précieuse dans le cadre du sevrage tabagique.