France : les produits de tabac chauffé pourraient être aussi taxés que les cigarettes
D’après des études scientifiques, le tabac chauffé présente moins de risque pour la santé que les cigarettes (mais plus que la vape). Pourtant les sénateurs ont pris la décision d’aligner l’imposition de ces produits au même niveau que celle sur le tabac. Cette mesure serait préjudiciable pour les fumeurs en quête de solutions efficaces pour lutter contre leur addiction. Cet amendement doit être encore validé par l’Assemblée Nationale. Si cette mesure est adoptée, le nombre de fumeurs pourrait, à nouveau, repartir à la hausse.
Aujourd’hui sur le marché, il existe deux nouvelles méthodes anti-tabagiques reconnues comme efficaces : la e-cigarette et le tabac chauffé. Même si cette dernière alternative est plus controversée pour deux raisons majeures. Tout d’abord, ces dispositifs sont majoritairement fabriqués et commercialisés par les grandes marques de cigarettes comme Philips Morris International avec l’IQOS. De plus, même si le tabac chauffé présente moins de risque pour la santé que les cigarettes à combustion, des études ont montré que les cigarettes électroniques sont encore moins nocives.
Une décision étrange du Sénat
La communauté scientifique est d’accord pour déclarer que les produits alternatifs à la cigarette comme la vape ou le tabac à chauffé offrent un bénéfice sanitaire pour les fumeurs. Aussi, il est complétement illogique de la part des Sénateurs de vouloir augmenter la fiscalité sur le tabac chauffé. Certains élus se sont opposés à cette mesure mais ils n’étaient malheureusement pas majoritaires.
Cette décision du Sénat soulève plusieurs questions, et en particulier quel est l’intérêt de la chambre haute du Parlement d’imposer plus lourdement le tabac à chauffé ? L’une des réponses possibles est d’empêcher les cigarettiers de développer de nouvelles activités commerciales.
Toutefois cette mesure risque d’inciter certains fumeurs à se détourner de ces dispositifs reconnus comme des solutions anti-tabac. Il faut maintenant que l’Assemblée Nationale valide l’amendement du Sénat… affaire à suivre.
