Bloomberg refuse de débattre sur les bienfaits de la vape
Photo : Gage Skidmore
Le milliardaire Michael R. Bloomberg est connu pour ses prises de position anti-vape. Il utilise d’ailleurs une partie de sa fortune personnelle pour œuvrer contre la diffusion des produits de vapotage. Récemment, il vient de s’illustrer en déclinant l’invitation des experts indépendants pour parler de la lutte anti-tabac.
Michael R. Bloomberg a fait fortune en créant, dans les années 80, une entreprise spécialisée dans les marchés financiers. Aujourd’hui âgé de 79 ans, ce milliardaire américain peut se féliciter d‘avoir réussi à atteindre la 11ème place au palmarès des hommes les plus riches du monde.
Malheureusement, sa clairvoyance dans le domaine des affaires ne semble pas avoir une influence bénéfique sur sa vision de la santé publique. En effet, alors qu’il était maire de la ville de New York, en 2006 le milliardaire a décidé de créer Bloomberg Philanthropy avec ses deniers personnels. La lutte contre le tabac devient le cheval de bataille de cette association, mais alors que la vape commence à faire son apparition, Bloomberg Philanthropy tire à boulets rouges sur les produits de vapotage.
In God we trust. Everyone else, bring data
Récemment, des experts indépendants ont proposé une rencontre avec Michael R. Bloomberg. L’objectif de cette réunion privée était de discuter des moyens de lutter efficacement contre le tabac. Or, la vape est devenue l’une des stratégies anti-tabac reconnues comme très efficaces par des scientifiques et le corps médical.
Michael R. Bloomberg a quand même eu la politesse de répondre à leur courrier en précisant que pour lui et sa fondation, les faits sont clairement établis : les produits de vapotage constituent une porte d’entrée vers la cigarette pour les plus jeunes et leur vente représente un danger pour la population. Quand il est question de vape, Michael R. Bloomberg n’applique pas sa célèbre réplique « In God we trust. Everyone else, bring data” qui peut être traduite par « En Dieu, nous avons confiance. Tous les autres doivent apporter des preuves ».
