Les doléances de la Fivape pour promouvoir le vapotage en France
À l’occasion de la 26ème Journée mondiale sans Tabac, la Fédération interprofessionnelle de la Vape (Fivape) a interpellé le gouvernement français sur le vapotage. Leur souhait est que la vape soit considérée comme un outil de sevrage du tabac à part entière. Ainsi, la Fivape désire que le corps médical et les différents acteurs de l’industrie de la vape coordonnent leur effort pour proposer aux fumeurs cette alternative plus saine au tabac. La Journée mondiale sans Tabac est une campagne de sensibilisation lancée par l’OMS en 1987. La Fivape a profité de cette occasion pour proposer des initiatives concrètes pour faire de la vape un bouclier reconnu contre les cigarettes en France. En effet, le problème du tabagisme dans l’hexagone est loin d’être résolu.
Le pays compte encore 15 millions de fumeurs. Or, d’après l’OMS, le tabac est responsable de 40% des décès dans le monde. Ainsi, selon le président de la FIVAPE, Jean Moiroud, 80 000 français succomberaient chaque année à cause de la cigarette. Aussi, il est temps d’agir pour limiter l’impact de la cigarette sur les générations à venir.
Les propositions concrètes émises par la Fivape pour le vapotage
Aujourd’hui, les études ont prouvé que les cigarettes électroniques sont nettement moins nocives que le tabac. De plus, la vape constitue un moyen efficace d’arrêter de fumer. Ainsi, la vape aurait permis le sevrage tabagique d’un million de fumeurs en France en 10 ans. Pourtant les pouvoirs publics français ne saisissent pas l’opportunité formidable qu’offre le vapotage pour éradiquer le tabac (ou du moins fortement le limiter).
Dans ces circonstances, Fivape a émis quelques recommandations pour favoriser l’usage de la vape en France. Les compagnes de prévention contre le tabac devraient inclure le vapotage comme outil de sevrage tabagique au même titre que les substituts nicotiniques vendus en pharmacie.
Le dialogue entre les différents acteurs de la prévention contre le tabagisme doit être favorisé ou renforcé selon la Fivape. Ainsi, les professionnels de la santé (médecins, gynécologues, cardiologues et pneumologues) devraient recevoir une formation adaptée pour connaître l’intérêt du vapotage pour lutter contre l’usage de la cigarette. Les boutiques de vape auraient également un rôle important pour délivrer des informations utiles aux fumeurs pour les aider à arrêter de fumer. De son côtén le gouvernement est invité à organiser des campagnes de sensibilisation pour promouvoir la vape pour lutter contre le tabagisme.
