Une taxe sur les puffs au coeur des débats au Parlement français
Lancée en 2019 aux Etats-Unis, la mode des puffs n’a pas mis longtemps pour atteindre la France. Les jeunes sont d’ailleurs particulièrement friands de cette mini cigarette électronique jetable aux arômes sucrés. C’est d’ailleurs pour cela que les puffs sont actuellement dans le viseur du Sénat. Jugés trop incitatifs, les puffs pourraient bien être prochainement taxés au même titre que les produits du tabac.
Le Sénat souhaite limiter l’accès aux puffs
Si la vape ne fait pas l’unanimité auprès des autorités sanitaires en France, les puffs sont particulièrement visés. La cigarette électronique est encore, à tort, assimilée aux produits du tabac. La vape fait donc l’objet de nombreuses règlementations, notamment sur le contrôle des e-liquides utilisés.
La question des saveurs de e-liquides est au coeur de l’attention, certains jugées trop attractives pour les mineurs. La vente d’e-cigarettes comme de puffs est strictement interdite aux mineurs. Mais certains parviennent à s’en procurer et ils sont 13 % à avoir déjà essayé ces dispositifs. Une taxe sur les puffs viendraient donc limiter l’accès à ce produit aux plus jeunes.
Une taxe sur les puffs bientôt appliquée ?
Devant l’expansion fulgurante des puffs ces dernières années, le Sénat souhaite donc taxer ces derniers. Le 8 novembre dernier, il a donc voté en faveur de cet amendement, qui exclue la vape traditionnelle. La taxe appliquée, inscrite dans le projet de financement de la Sécurité Sociale, serait de 6 euros le millilitre.
Que les adeptes de puffs se rassurent, le texte de loi est encore loin d’être adopté dans ses moindres détails. En effet, les débats au sein du Parlement sont loin d’être unanimes sur le sujet. L’amendement pourrait d’ailleurs être balayé par le 49-3, la première Ministre, seule personne autorisée à l’utiliser, étant en désaccord avec cette taxe.
Les puffs ont donc encore de belles années devant eux avant de voir leur prix exploser auprès du grand public. Pour autant, ce projet de taxe est une première en ce qui les concernent. Cela montre, une fois de plus, que les dispositifs de vapotage restent un sujet sensible en France comme à l’internationale.