[TEST MATÉRIEL] Le PAL II d’Artery, un pod hybride très efficace !

Jeremie
22 février 2019
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Les pods sont désormais légion sur le marché de la vape. De toutes les tailles et de toutes les formes, ils sont très divers dans leur style, et dans leur vape. Le PAL II d’Artery ne fait pas exception et propose sa vision du pod. Une vision particulièrement intéressante mais qui accuse quelques erreurs tout de même.

Une fois n’est pas coutume, ce pod propose de la vape MTL et DTL grâce à ses deux valeurs de résistances différentes. Si celle en 1.2 ohm surprendra peu de vapoteurs habitués à ce type d’ecigs, la seconde, en 0.6 ohm, est très efficace.

En effet, la vapeur est dense et on se demande bien comment une si petite chose peut envoyer autant les watts tout en gardant son autonomie. Ça vape fort, et ça vape longtemps.

Côté style, c’est une inspiration très masculine qui semble avoir dicté le travail des designers. La forme simple toute en aluminium du pod lui confère une certaine classe, de même que l’anneau autour du bouton pour faire feu. C’est d’ailleurs le seul, et comme à l’accoutumée, 5 pressions vous permettront d’éteindre et de démarrer le pod tandis qu’une led de couleur vous indiquera la charge restante.

Du monde sous le capot

Sous le capot, fermé par deux aimants un peu trop puissants pour la colle qui les retient, on retrouve le cœur de la bête : un pod assez volumineux, rechargeable et dont on ne change que la résistance. Un bon moyen de faire des économies. Il est cependant difficile à sortir de son emplacement.

La résistance quant à elle se dévisse d’abord du réservoir du pod, puis de l’airflow (elle se situe donc entre les deux), sous forme de bague fixée à l’arrière du coil. Malheureusement, ce dernier est difficile à régler. Si vous le faites avant de visser la résistance dans le pod, la bague tournera lors du montage, et si vous le faites après, l’ajustement devient trop serré pour la tourner.

On regrettera également la difficulté avec laquelle se vérifie le niveau de remplissage de e-liquide. Le pod est translucide mais pas assez pour bien se rendre compte de l’autonomie restante, hormis à le placer sous une source lumineuse. On pourra se consoler en se disant qu’il est toujours possible de vérifier qu’il nous reste au moins quelques gouttes de e-liquide en retournant le PAL II. Se faisant, une petite quantité de e-liquide viendra remplir le drip tip oblong qui est creux et participe au réservoir.

Malgré cela, la vape est si agréable et efficace qu’elle efface ces petites contraintes. Proposé à une trentaine d’euros, le PAL II cultive sa différence sans vous faire un trou dans le portefeuille.